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FOLIO DU BLANC-MESNIL
8 mars 2019

"NOUS NOUS BATTRONS, NON A BETON MESNIL" ECRIVAIT MONSIEUR MEIGNEN LE 23 JUILLET 2013, DEFENSE DE RIRE

 

club pinocchio

Bientôt, dans notre boite aux lettres, nous allons recevoir le N°101 du soi-disant « journal municipal ». Dans la vie de Folio, il y a des matins heureux, ce matin en est un. En effet, un citoyen m'a transmis un document rare, la copie de la tribune libre signée par Thierry Meignen, publiée dans le journal municipal du 25 juillet 2013. Nous étions à 9 mois des élections municipales. Folio du Blanc-Mesnil prolonge cet acte citoyen en publiant quelques extraits de cette savoureuse tribune. Nous la publions pour deux choses, la première, parce qu'elle est un bel instrument pour décoder les écrits et les promesses du maire de droite extrême et la seconde, pour appeler l'ensemble des Blanc-Mesnilois à amplifier l'action de ce citoyen, pour démystifier l'action de l'actuelle majorité municipale de droite d'extrême, en libérant la parole.

Extraits de la tribune libre du 25 juillet 2013 signée de Thierry Meigen.

« QUE VA DEVENIR LA SALLE CLAUDE TERRASSE aujourd'hui fermée depuis qu'elle a été endommagée, lors d'un accident de véhicule ? Y-aurait-il une volonté de détruire la salle au profit d'une nouvelle construction ? Pourtant cette salle en centre ville bien que vétuste faisait la joie et le bonheur des associations, des danseurs du vendredi et du lundi, de BMS danse pour ses entraînements, parmi d'autres associations... Nous exigeons de garder la salle Terrasse... »

Nous savons aujourd'ui ce qu'est devenue la salle Claude Terrasse, une immense fondation qui va accueillir une nouvelle construction. Nous notons aussi le caractère complotiste du signataire qui s'interroge de manière hypocrite « lors d'un accident ?" Suggérant une action mal intentionnée. Ensuite, les inquiétudes sur la vie associative, ces inquiétudes se sont transformées depuis avril 2014, en cauchemar pour beaucoup d'entre elles.

Ensuite, il évoque la question de la présence des wagons dangereux et transportant des matières toxiques. Celles et ceux qui se sont réellement mobilisés se souviennent bien qu'elle a été l'attitude de la droite extrême pendant les mobilisations citoyennes, attitudes politiciennes, pour diviser ou démobiliser le mouvement citoyen puissant. Les responsables de ce mouvement savent, aussi, très bien, que la municipalité de droite extrême, une fois les restrictions urbaines de sécurité levées, c'est à dire celles qui auraient pu entravé la promotion immobilière, ne s'est plus préoccupée de la présence des wagons transportant des matières dangereuses et toxiques, sur la gare de triage. Pourtant, contrairement a ce que pense la municipalité de droite extrême ce dossier n'est pas clos, puisque face à la présence, encore aujourd'hui, des wagons de chlore, un Plan Particulier d'Intervention, organisant les secours et les responsabilités de l'ensemble des services publiques va être soumis à l'ensemble des populations des 8 villes concernées,du 1°au 30 avril 2019. Folio, reviendra sur ce dossier du Plan Particulier d'intervention, dans les jours prochains.

Dans ce cadre,Thierry Meignen toujours dans la tribune libre, du 25 juillet 2013 écrit : »Les Blanc-Mesnilois qui se sont associés nombreux à la pétition de la l'association Sauvons nos Pavillons ne se sont pas trompés... »

Voilà qui est savoureux lire les mots Sauvons nos Pavillons et les mots ne se sont pas trompés, alors que l'opération Sauvons nos Pavillons, dont monsieur Meignen est le président d'honneur, a été la grande opération manipulatoire de ces dernières années. Opération mensongère qui a pour résultat aujourd'hui la présence sur le territoire communale de pas moins de 52 projets de la spéculation immobilière.

Pour confirmer cette volonté de masquer une opération main basse sur la ville, le candidat de droite extrême conclu sa tribune du 25 juillet 2013 : « y-a-t-il un projet pour remplacer L'ANCIENNE ÉCOLE MATERNELLE JULES FERRY, par un immeuble?Pour la mémoire de ces générations de petits écoliers du centre ville, nous nous battrons, NON à Béton Mesnil. »

La conclusion de la tribune du 25 juillet 2013, souligne et met en exergue le caractère manipulatoire, mensonger, démagogique de la campagne électorale pour les municipales de 2014 de la droite extrême. Elle souligne et met en exergue le cynisme et le mépris qu'elle exprime vis à vis de générations et générations de Blanc-Mesnilois, se présenter en garant du patrimoine et de la mémoire de cette ville et de ses habitants est tout particulièrement scandaleux et honteux lorsque l'on constate la destruction de pans entiers du secteur pavillonnaire (voir la destruction de la villa Koecklin). Écrire cela enlève toute dignité et tout respect vis à vis de celui qui signe ce texte.

Oui, scandaleux et honteux, car nous avons tous lu dans le journal « soi-disant municipal, que le siège de la police municipale sera transférée dans immeuble qui se construit à la place d'un  parking de l'hôtel de ville. Ainsi, le foncier de l'ancienne école jules Ferry pourra-être livré à l'avidité de la spéculation foncière.

L'actuelle municipalité de droite extrême qui dirige ville depuis avril 2014, a pu le faire qu'en diffusant, une fausse promesse en sachant pertinemment qu'elle ferait l'exact contraire de son engagement électoral et que loin de sauver les pavillons elle livrerait notre commune au béton de la spéculation immobilière.

Cette politique bâtit sur une fallacieuse promesse conduit à une catastrophe urbaine et humaine, car son moteur est exclusivement entretenu sur la prédation du patrimoine individuel et collectif qui va à l'encontre de l'intérêt général pour enrichir qu'une poignée de spéculateurs avides de profits immédiats.

Cette politique bâtit sur une fallacieuse promesse, ne résout pas la crise logement, elle l'aggrave, elle déstabilise les services publics, éducatifs, sanitaires, sociaux, elle brise la démocratie participative, associative, elle casse tous les moyens dédiés au mieux vivre ensemble, pire, pour survivre, elle développe une politique sans précédant du clientèlisme qui est une véritable négation de la démocratie.

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