ICI BLANC-MESNIL, LES BLANC-MESNILOIS PARLENT AUX BLANC-MESNILOIS !

Dans notre pays, il y a toujours eu la gauche et la droite extrême,  les progressistes et les conservateurs, les résistants et les collaborateurs .Il y a ceux qui admirent Aragon et ceux qui préfèrent Brasillach. Il y a ceux qui résistaient dans les maquis et ceux qui prenaient les eaux à Vichy. Il y a ceux qui construisaient le programme du Conseil National de la Résistance et ceux qui participaient à 'l'EtatFrançais "de Pétain.

Ce combat entre ceux qui souhaitent, la justice fiscale, l'égalité sociale, le partage des richesses produites par les salariés, qui luttent contre toutes les inégalités sociales, économiques, écologiques, éducatives, culturelles et territoriales, pour plus et mieux de services publics et pour la transition climatique et ceux qui collaborent avec le patronat, la finances mondialisée, qui soutiennent la suppression de l'ISF, sont contre l'augmentation du SMIC et des pensions de retraites, détruisent les services publics pour permettre la distribution de dividendes, qui vendent le patrimoine collectif pour servir toutes les spéculations financières et immobilières est toujours une réalité.

Aujourd'hui, nous avons au Blanc-Mesnil, une municipalité de droite extrême qui a choisi son camp, le camp du Medef, du CAC 40 et du développement des inégalités, de toutes les inégalités. A quoi les reconnaît-on, à leur capacité à tout pervertir, à faire mentir les mots. Ils ont honte de rien, comment peuvent-ils transgresser les interventions de Pierre Dac qui depuis Londres, par son intelligence, son humour combattait, la trahison, le fascisme de Philippe Henriot qui lui aussi transgressait les mots et leurs valeurs pour justifier l'ignominie de la collaboration.

C'est la deuxième fois, qu'un éditorial « du journal soi-disant municipal » fait dans la transgression, bien entendu nous condamnons ce titre racoleur qui souligne un manque d'imagination et met en exergue leurs inquiétudes. A l'évidence, ce titre scandaleusement démagogique à pour unique objectif de faire oublier la pauvre et la mauvaise bouillie du contenu de cet éditorial.

Regardons, le contenu qui est une sorte de plaidoyer de mauvaise qualité. Comme tous les démagogues , le signataire manipule les chiffres, il mélange les données, pour tenter de décrédibiliser la gauche. Premier constat il confirme qu'il y a 3726 demandes de logements inscrites au fichier national , dont 2681 concernant des personnes résidant dans notre ville et 1045 extérieures. Deuxième constat, il tente un procès, autour de notre affirmation que ces demandes concernent 8000 personnes. Comme chacun le sait les demandes de logement concernent des familles. Si l'on croit l'INSEE, le nombre de personnes par famille est en moyenne de 2,8 personnes. Donc, les 2681 demandes logement des Blanc-Mesnilois concernent 7506 personnes et si l'on prend en compte les 3726 demandes nous arrivons à 10 432 personnes subissant la crise du logement. Bref, cette piteuse polémique relève deux choses, la première l'incompétence et la seconde indique que depuis 5 ans malgré béton mesnil la demande de logement des Blanc-Mesnilois est toujours aussi importante.

Par cette vaine polémique, nous avons la révélation que la politique mise en œuvre par la municipalité de droite extrême n'est pas définie et ni mise en œuvre pour servir et améliorer les conditions de vie des Blanc-Msnilois, elle a pour but unique de servir les intérêts financiers de la spéculation immobilière. Le pire de cette politique c'est qu'elle va entraîner la destruction de 2 immeubles HLM et  l'expulsion de 64 familles soit selon les critères de l'INSEE 180 personnes.

Mais la honte de la honte est dans la logique macronnienne et néo libérale, d'accuser les locataires qui seraient ceux par qui la crise du logement arrive.Comme Macron qui tape sur les demandeurs d'emplois qui seraient des fraudeurs, mais qui ne dit rien sur ceux qui fraudent le fisc de 117 milliards d'euros par an.

Les trous du golf du Blanc-Mesnil, pas besoin de dépenser 300 000€, il suffit de se déplacer en ville. Facebook, réseau social bien connu à diffuser le trou n°1 du golf de la municipalité de droite extrême, il a été très largement commenté d'où la pitoyable justification, sur le gel et pas le gel et sur la voie est privée (comme quoi les privatisations ne sont pas la bonne solution) Mais le comble du comble c'est que le trou n°1 n'est pas rue Saint Just, mais rue Danton. Quelle tristesse que cette justification....

Sur le service social communal, sa disparition n'ai plus contesté. Oui il y a encore un service social sur Blanc-Mesnil c'est celui du Conseil Départemental de la Seine Saint Denis. La ville lui fait l'aumône de lui mettre quelques locaux à sa disposition. L'éditorail confirme ce que nous disons.

Le théâtre n'est pas fermé, le théâtre a été privatisé et nous donnons à l'entreprise gestionnaire 1 200 000€ de subvention pour lui permettre de distribuer du fric à ses actionnaires. La municipalité de droite extrême devrait faire quelques provisions d'investissement, pour se permettre de réhabiliter la place de la Libération qui en quelques spectacles est déjà dans un état lamentable.

Sur le dossier du CMS Lamaze, pourquoi détruire pour reconstruire plus petit et installer la PMI à la MPT Jean Jaurès, pour la simple et unique raison, que cette destruction/reconstruction a pour objet de vendre le terrain municipal où est implanté le CMS Lamaze à la spéculation immobilière.

L'éditorial du numéro 100 est une bien mauvaise mélasse, dont les odeurs nauséabondes masquent de moins en moins les odeurs de l'argent spéculatif qui se goinfre sur l'intérêt général.