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FOLIO DU BLANC-MESNIL
7 janvier 2019

LES DECISIONS DE LA MAJORITE MUNICIPALE DU 20/12/2018 NE SERVENT QUE LES INTERÊTS FINANCIERS DE LA SPECULATION IMMOBILIERE

beton mesnil

Le conseil municipal du 20 décembre 2018 souligne de manière éclatante le bien fondé de notre analyse de la politique de droite extrême menée, par monsieur Meignen et sa majorité municipale.

Deux décisions soumises à la délibération des conseillers municipaux montrent deux choses extrêmement importantes, la première l'utilisation de nos impôts locaux pour permettre aux affairistes de la promotion immobilière d'engranger de substantiels bénéfices. La seconde la poursuite effrénée de vente  des réserves foncières communales, pour accélérer l'artificialisation des sols, qui ,maintenant, conjugue la destruction des pavillons avec celles d'immeubles HLM qui vont engendrer l'expulsion de 64 familles.

Vous pourrez lire et relire les interventions faites par Hervé Bramy et Didier Mignot qui ont été publiées dans Folio du Blanc-Mesnil du 28 et 21 décembre 2018.

Premier dossier, la ville vend au promoteur immobilier MDH promotion des terrains en centre ville, qui entraînant la destruction de la salle Claude Terrasse et d'un parking, pour la somme 1 932 000€. Mais comme chacun le sait pour avoir accès aux prêts bancaires pour démarrer les travaux, il faut en règle générale avoir vendu un nombre important de logements sur plan. L'offre de la promotion immobilière sur Blanc-Mesnil dépasse largement la demande, de plus la situation économique et sociale n'est guère encourageante. Alors, la municipalité de droite extrême dépense un pognon dingue pour faciliter la vie à la spéculation immobilière.

Monsieur Meignen, comme monsieur Macron n'a de cesse de fustiger l'assitanat, mais dès qui s'agit de favoriser la production de dividendes, il n'y a plus de problème, les impôts locaux peuvent être distribuer sans compter. D'où la décision du 20/12/2018 de racheter des m² au promoteur pour 1 932 000€. Le moins que l'on puisse dire c'est que les promoteurs sont d'excellents affairistes. En quelques mois, ils viennent d'acquérir plusieurs centaines de mètres carrés en plein centre ville pour 0 euro.

Elles sont loin les promesses électorales de monsieur Meignen s'engageant pour que chaque euro dépensé soit justifié et  servir l'intérêt général.

1 932 000€, un pognon dingue, que la municipalité de droite extrême justifie en parlant de mieux loger le service public et ouvrir une salle de réunion pour la vie associative. cette justification appelle deux remarques :

-la première au bout de 5 ans de gestion, monsieur Meignen, ne semble pas connaître, les possibilités existantes prévues par la gauche, en effet, l'extension des services municipaux sont possibles par l'agrandissement de l'immeuble du cinéma.Mais surtout, il s'agit pour la municipalité de droite extrême de libérer le foncier de la rue Emile Kahn angle Henri Barbusse pour l'offrir à Kaufman et Braod et d'engager la destruction de l'ancienne école maternelle Jules Ferry.

-la seconde, elle apparaît anachronique, lorsque l'on sait la quasi impossibilité d'obtenir des salles de réunion, pour les associations qui refusent de faire allégeance à la politique néo libérale du parti du maire « Les Républicains ». Là, aussi, par de surprise venant d'un maire de droite extrême dont la première décision a été de supprimer la possibilité des référendums d'initiative locale et la fermeture de la Bourse du travail.

Second dossier, là encore il s'agit d'une conséquence de la politique de Béton Mesnil. Cette décision montre que la Cogédim promoteur immobilier est devenu le maître de l'urbanisme de notre commune. Il y a une constante avec cette entreprise, elle ne s'approprie pas seulement du foncier, mais elle empêche le développement de l'intérêt général. Autour de son projet de la gare de la ligne n°16, elle sacrifie 4882m² du parc urbain Jacques Duclos qui va détruire plusieurs centaines d'arbres quadragénaires, elle prive les lycéens de Mozart d'un agrandissement nécessaire de leur lycée. A la gare RER b son projet entraîne la suppression d'un parking de 300 places.

Pour la décision du 20/12/2018, il s'agit de construire 356 logements en accession à la propriétéet d'autoriser la destruction de 2 immeubles 5 et 7 rue Guillaume Appolinaire dans la cité Floréal, elle a été actée par la majorité de droite extrême du conseil municipal. Ce choix uniquement guidé par les intérêts financiers va engendrer l'expulsion de 64 familles. C'est la première fois qu'un tel drame humain et social va dérouler dans notre commune.

Avec, monsieur Meignen c'est du béton partout et du logement pour tous nul part. Depuis 4 ans, monsieur Meignen détruit les pavillons et maintenant, il détruit, aussi,les logements sociaux.

Cette folie de casse du patrimoine social est, aussi, une des conséquences de la politique de monsieur Macron, qui en baissant l'APL et asséchant les finances des organismes d'HLM, les contraint à vendre leur patrimoine, pour pouvoir assurer un minimum d'investissements pour réhabilité leurs cités.

Ainsi, la société d'HLM Emmaüs a vendu une partie de son patrimoine à la Cogédim et pour que l'affaire puisse se faire monsieur Meignen lui a accordé le permis de détruire 2 immeubles.

Ainsi, au travers de cette décision inique, scandaleuse, inacceptable, il se vérifie ce que nous affirmons depuis de longs mois, Messieurs Macron/Meignen sont la double face d'une même et unique politique néo-libérale. Bref, Macron est le président des riches et Meignen est le maire pour les riches.

A l'image du mouvement social en cours provoqué par la politique néo libérale d'austérité de monsieur Macron, la politique Béton Mesnil de monsieur Meignen est une véritable bombe à retardement, pour les finances locales , pour l'équilibre urbain, social, écologique et économique de notre commune.

Dans ce cadre, il faut tordre le cou au message qui affirme que les projets immobiliers vont faire venir sur notre ville des nouveaux propriétaires. La spéculation immobilière massive en cours qui se répand,ici, amène essentiellement et avant tout des investisseurs qui profitent des avantages de la loi Pinel pour se constituer une épargne attractive exonérer d'impôts.

Alors, les nouveaux arrivants sont essentiellement des locataires, Il suffit de parcourir les halls de ces nouveaux immeubles pour s'en rendre compte.

Cette situation ne peut qu'interroger les élus responsables, nouvelles co-propriétés tout nouveau, tout beau. Pendant les dix premières années, pendant la garantie décennale, pas ou peut de souci, d'autant que bien souvent le syndic a été dans bien des cas choisi par le promoteur. Les difficultés apparaissent après, que nous dit la situation des co-propriétés anciennes sur notre ville, d'après nos informations près de 40% d'entre elles sont en difficultés de paiement et ont beaucoup de difficultés à assurer l'entretien courant et sont dans l'incapacité d'assurer les investissements lourds nécessaires pour maintenir les immeubles en bon état.

Les difficultés financières des co-propriétés entraîneront des difficultés sociales et économiques pour leurs habitants et pour la collectivité territoriale. Lorsqu'elles sont peu nombreuses, il existe une possibilité de régulation, mais Béton Mesnil change profondément la donne et le risque est grand que cela contribue à un appauvrissement général du patrimoine immobilier de tous les Blanc-Mesnilois.

D'aucun pourrait croire que la lutte de la gauche Blanc-Mesniloise contre Béton Mesnil soit

 

purement idéologique, cette lutte se fonde sur la nécessité de respecter nos concitoyens, d'affirmer que construire près de 2000 logements par an en ayant que pour boussole la défense des intérêts financiers de la spéculation immobilière va à l'encontre du bien vivre ensemble, d'autant que l'afflux massif de population nouvelle exige le développement d'équipements publics, écoles, crèches, centres de santé, maison de retraites etc...

Or, aujourd'hui la politique immobilière en cours se fait au détriment des équipements publics nécessaires comme le démontre la situation du lycée Mozart, et vente de 4882 m² du parc urbain Jacques Duclos.

 

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