MADAME CERRIGONE: LES RETRAITES DU BLANC-MESNIL NE S'HABILLENT PAS "EN PRADA"

Dans notre pays, selon une enquête effectuée par l'association caritative « les Petits Frères des Pauvres » près de 300 000 retraités seraient en état de " mort sociale". Dans la majorité des cas il s'agit de femmes, de femmes ayant des très petites retraites. Il y a fort à parier, étonnant, que notre commune ne soit pas frappée par cette catastrophe humaine. Probablement, nous devons compter près de nous quelques centaines de retraités dans cette difficile situation, celle d'être pauvre et d'être totalement isolé.

Notre ville compte environ 8400 retraités, 1680 d'entre eux vivent avec 845€ par mois. 30% de la population soit 16800 personnes vivent sous le seuil de pauvreté. Une majorité de retraités ont des revenus mensuels inférieurs à 1200€, nous pouvons en déduire que les difficultés économiques et sociales frappent durement les retraités Blanc-Mesnilois.

La situation ne va pas, malheureusement, s'améliorer pour les retraités. La politique de Macron s'acharne sur eux :

-augmentation de la CSG.

-organisation de la baisse du pouvoir d'achat des pensions et des retraites +0,3% en 2019 et 2020 pour une inflation de de 4,8% soit une perte de 4%

-baisse de l'APL.

Face à cette situation extrêment difficile, pour tous les retraités et plus particulièrement les plus fragiles que nous propose la municipalité de droite extrême. Depuis avril 2014, les aides ménagères sont passées de 33 à 17 personnes. Le service social si nécessaire pour accompagner les ouvertures de droits n'existe plus, il n'y a plus aucune assistante sociale. Les Centres Municipaux de Santé sont désorganisés pour préparer de juteuses opérations de promotions immobilières. Le projet d'EHPAD, prévu dans le secteur du centre commercial, supprimé, lui aussi, à la spéculation immobilière.

Voilà les choix de la municipalité de droite extrême, le moins que l'on puisse dire, c'est que loin de prendre en compte la situation réelle de la majorité des retraités blanc-Mesnilois, elle met tout en oeuvre pour l'aggraver.

Pour masquer cette triste réalité, Madame Cerrigone, met en exergue les activités festives en direction des retraités, nulle ne songe à les remettre en cause. Néanmoins, les projets turlututu, chapeaux pointus de la municipalité de droite extrême ne sont pas à la hauteur des difficultés d'une majorité de retraités Blanc-Mesnilois.

Parfois même, les propositions de Madame Cerrigone expriment une sorte de mépris, en effet, les séjours de vacances sont une sorte de provocation, au regard de la situation subie par la très grande majorité de retraités qui ne peuvent pas avoir accès à ce type de séjours.

éjour balnéaire en Martinique	1240€ par personne du 15 au 23 juin 2018
Séjour balnéaire aux iles Baléares	1185€ par personne du 16 au 30 juin 2018
Algarve au Portugal	875€ par personne du 9 au 16 septembre 2018
Escapade à Vienne en Auriche	555€ par personne du 15 au 17 septembre 2018
Circuit en Italie de Romeà la côte Amalfitaine	1455€ par personne du 18 au 25 septembre 2018
Circuit à Cuba Havane, Trinidad, Varadéro	1499€ par personne du 5 au 13 octobre 2018
Escapade à Berlin Allemagne	399€ par persone du 1 au 3 décembre 2018

Certes, il y a le banquet annuel qui rassemble 1800 personnes 21% des retraités et le cadeau de fin d'année (19,60€ par personne)

Bref, lorsque Madame Cerrigone affirme que son action permettra que chacun y trouve son bonheur, elle oublie une chose :  LA TRÈS GRANDE MAJORITÉ DES RETRAITES BLANC-MESNILOIS NE S'HABILLENT PAS EN « PRADA ».

Ce qui apparaît très clairement, aussi, c'est qu'à aucun moment Madame Cerrigone ne s'oppose aux mesures de régressions sociales, augmentation de la CSG, baisse du pouvoir d'achat et de l'APL. Cela n'est pas très étonnant, puisque la majorité municipale de droite extrême partage la totalité des choix néo libéraux de Macron et de son gouvernement.

Il fut un temps où la municipalité, elle était de gauche, accompagnait, aidait les retraités qui s'organisaient pour défendre leurs droits et leur pouvoir. Faut-il rappeler que l'une des premières décisions de Meignen et de son clan a été de fermer la bourse du travail pour satisfaire le MEDEF.

Le 9 octobre 2018, 9 organisations de retraités appellent à manifester, elles vous donnent rendez vous à partir de 14 heures à la gare Montparnasse à Paris. Folio du Blanc-Mesnil et les élus Génération.s du conseil municipal soutiennent cette action et seront heureux de vous y retrouver.