NOUS PENSIONS QUE LE NETTOIEMENT DE LA VOIRIE AVAIT ETE PRIVATISE. ERREUR CE SONT LES FONCTIONNAIRES TERRITORIAUX QUI BOSSENT!

Être un élu municipal est sûrement le plus beau des mandats électifs. Aujourd'hui, travail militant, distribution du tract appelant « au pique-nique citoyen du dimanche 24 juin 2018 à partir de 12H pour dire non à béton mesnil », ce fut un bon moment. Il a permis des rencontres avec des citoyens et de débattre sur la situation des écoles JB.Clément et P.Langevin, ainsi que sur le dossier du béton qui ruisselle.

Mais ce périple, nous fait aussi constater que notre ville est toujours aussi sale, comme quoi la tribune tonitruante du premier adjoint au maire sur l'efficacité du nettoiement mécanique privatisé est à l'image du contenu général du « journal municipal » une vaste foutaise. Comme l'est l'affirmation du premier adjoint indiquant qu'il est en lien permanent avec le prestataire, car les faits soulignent le contraire.

Cette balade militante, nous fait découvrir au hasard des rues, des fonctionnaires municipaux le balai à la main nettoyant et désherbant les trottoirs les caniveaux.Nous les félicitons pour cet engagement renouvelé au service de tous les habitants.

Face a ces rencontres, l'élu municipal ne peut que s'interroger, la municipalité de droite extrême à privatiser le nettoiement mécanique de la voirie à une entreprise pour 1,2 millions d'euros par an, avec un cahier des charges prévoyant explicitement les travaux à effectuer oh ! surprise les fonctionnaires territoriaux continuent à faire le travail.

Nous ne devons pas être surpris, le contrat est basé sur un nombre d'heures et comme c'est souvent le cas les entreprises sous évaluent le temps nécessaire pour faire le travail demandé et mettent le minimum de salariés, souvent avec un contrat précarisé, pour le faire, pour gagner le marché. Résultat le travail est mal fait. Par exemple, il ne suffit pas de faire passer la balayeuse, il faut que celle-ci soit accompagné d'un salarié qui passe une souffleuse sur le trottoir. Mais travailler correctement prend beaucoup plus de temps, alors les trottoirs restent sales et les caniveaux sont rapidement à nouveau encombrés.

Bref, nos impôts locaux paient pour un travail mal fait, comme nous le disions dès le début, la privatisation ne sert qu'à engraisser l'entreprise qui a obtenu le marché.

Pendant 4 ans la municipalité de droite extrême a désorganisé le service public de nettoiement de la voirie pour justifier ses partis pris idéologiques, afin de  tranformer nos impôts locaux en dividendes.

Pendant 4 ans beaucoup d'énergie pour casser le service public pour, à deux ans des échéances municipales, tenter de nous faire croire que le concept de privatisation est le mieux pour la ville.

Il aura suffit de 2 petits mois pour nous permettre de démontrer que loin d'être un plus la privatisation apparaît pour ce qu'elle est un leurre qui coûte très chère pour un service de moindre qualité.

Une petite dernière pour la route, l'entreprise privée devait aussi balayer les cours des écoles, heureusement que les fonctionnaires territoriaux ont belle conscience professionnelle, car face aux défaillances de l'entreprise privée et pour assurer le bien être des élèves,ils ont nettoyé les cours d'école.

Comme quoi à tant vouloir servir la production de dividendes, la majorité municipale de droite extrême est aveuglée par ses partis pris idéologiques néo libéraux et nourrit ainsi la détérioration de la qualité de vie des Blanc-Mesnilois !