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FOLIO DU BLANC-MESNIL
12 février 2018

LE BLA,BLA DE LA CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES A PROPOS DE LA POLITIQUE CULTURELLE

 

cali

Dans éditorial abracadabrantesuque du n°77 du journal « municipal » on peut lire la phrase suivante : « Plus détestables sont les rumeurs infondées et affirmations erronées. »

Face a de telles affirmations la meilleure des réponses est de poursuivre la publication du rapport de la Chambre Régionale des Comptes de l'Ile de France.

Nous allons mettre en exergue les commentaires concernant la politique culturelle. Le rapport à la page 90/97 indique :

« Aucun document de définition de la politique culturelle n'a été présenté au conseil municipal. La ville n'a pas formalisé de stratégie de gestion coordonnée des équipements culturels exploités en régie. Elle n'a pas fixé d'objectifs quantitatifs ou qualificatifs à ces structures d'indicateurs de performance et ne suit pas leur activité par l'intermédiare. Aucun bilan d'activité n'est ainsi présenté à l'assemblée délibérante sur l'activité du théâtre, du cinéma municipal ou du conservatoire.

La commune ne dispose d'aucun service administratif chargé de la coordination de la politique culturelle. Depuis le 1° mars 2016, aucun directeur des affaires culturelles n'est chargé de coordonner l'action des différents culturels de la ville. A défaut de direction générale adjointe, les responsables administratifs de ces équipements sont sous la responsabilité directe du DGS.Ces équipements disposent de régies de recettes et dépenses . Si celles-ci sont régulièrement contrôlées par le comptable public, contrairement aux dispositions de l'article R 1617-17 du CGCT, l'ordonateur (le maire) ne vérifie pas le fonctionnement de ces régies. Complémentaire de celui du receveur municipal, le contrôle de l'ordonateur (le maire) est nécessaire pour garantir la bonne gestion des deniers de la collectivité.

Les recettes et les dépenses liées à l'exploitation de ces équipements ne sont pas retracées dans un budget annexe. Elle sont directement inscrites au budget principal. Si cette présentation est régulière pour les services publics à caractère administratif, la présentation par fonction du compte administratif ne permet pas au conseil municipal de connaître le besoin de financement de ces équipements. Par exemple, la fonction n°313 « Théâtres » du compte administratif 2015 ne mentionne aucun volume de recettes et de dépenses.Dans le cadre de l'examen de gestion, la direction des finances a transmis pour l'exercice 2016 des volumes de charges et de produits afférents à la gestion du théâtre, du cinéma,du conservatoire, du « Deux pièces Cuisine » et des médiathéques. L'analyse de ces données indique que l'ensemble de ces équipements est confronté à un besoin de financement important. Si ces déficits d'exploitation sont communs à de nombreuses structures similaires, leur suivi permettrait d'en définir les causes et, le cas échéant, de les réduire.Ainsi en 2016, le déficit de fonctionnement du théâtre et du conservatoire s'élevait respectivement à 1,9M€ et à 1,5M€. Dans un contexte budgétaire contraint, l'analyse de ces déficits semble indispensable. »

A l'évidence, la lecture attentive, de ces quelques lignes, montre que la transparence, le respect de la législation, les simples règles de bonne gestion ne sont pas le mode fonctionnement de la majorité municipale de droite extrême. Ces commentaires nous montrent, aussi, que nous avons à faire à de piètre gestionnaire.

Nous poursuivrons dans un prochain article sur les commentaires de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France sur la politique culturelle. Car contrairement aux affirmations du maire de droite extrême ce que nous écrivons ne s'appuie pas sur des rumeurs, mais sur analyse sérieuse des écrits de la municipalité de droite extrême et des constats sur les conséquences des choix effectués par l'actuelle majorité municipale de droite extrême. L'extrait ci dessus publié, le souligne notre commune est mal gérée, son administration a été déstabilisée, désorganisée  pour permettre la privatisation de pans entiers de ses activités. 

Nous n'avons pas des gestionnaires, nous avons à faire à des idéologues néo libéraux et mercantiles.

En matière culturelle nous venons d'en avoir la confirmation avec la privatisation prochaine du théâtre qui va coûter à nos impôts locaux 1 300 000€.

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