MEIGNEN: POURQUOI AVEZ-VOUS DECIDE D'ATTRIBUER 10 323€ DE SALAIRE BRUT MENSUEL A VOTRE PLUS PROCHE COLLABORATEUR?

Alors, qu'un mouvement social s'exprime à l'hôtel de ville, malgré la chape de plomb qui s'est abattu depuis avril 2014, le rapport de la CRC, nous permet de mieux comprendre les choix de la municipalité de droite extrême.

Nous allons aborder la question des collaborateurs de cabinet. Dans son éditorial, du n°76 du journal « municipal » le Tartarin de la rue Laristion indique qu'il a fait baisser la masse salariale. A la page 65/97 du rapport de la CRC: « Les salaires bruts versés annuellement à ces collaborateurs ont cependant progressé de 86% en six ans passant de 137 373€ en 2011 à 265 999€ en 2016. »

La CRC s'est tout particulièrement intéressée à la situation d'un des collaborateurs du maire de droite extrême. A la page 66/97 du rapport nous pouvons lire : « Ce collaborateur de cabinet perçoit mensuellement un salaire brut de 10 323€ et un salaire net de 8 466€... »

Cette situation n'est pas régulière, puisque la CRC demande le remboursement du trop perçu, quelques 29 000€ rien que pour la période allant du premier août 2015 au 31 décembre 2016. Il y a fort à parier que cette irrégularité doit être encore de mise actuellement, nous attendons avec intérêt d'être informé sur la mise en oeuvre de cette recommandation de la CRC.

Il semblerait, par ailleurs, que ce personnage ait été dans la même situation lorsqu'il exercait ses lucratives activités au Plessis Robinson.

Ce salaire ministériel, pose des interrogations, dans une ville ou 29,2% de la population vit sous le seuil de pauvreté, et où le revenu médian est de 1178€ mensuel.

Ce salaire extravagant ne peut que nous conduire à poser la question suivante : Pourquoi, Meignen a-t-il décidé de payer 10 323€ brut de salaire mensuel à son plus proche collaborateur ?

Nous sommes amenés à cette interrogation, car pour la première fois et publiquement lors du conseil municipal du 27 janvier 2018, le maire de droite extrême a félicité publiquement Gérard Lesuisse, puisque s'est de lui qu'il s'agit.

Cette première justification concernait, l'attribution d'une subvention importante de la société du Grand Paris, pour la construction du dojo. Cela ne peut que faire sourire celles et ceux qui suivent la vie municipale avec attention depuis quelques années. Cette subvention était acquise depuis le début de l'arrivée de la ligne N°16 en échange de la remise des terrains pour la construction de la gare avenue de la division Leclerc. Depuis, il y a aussi l'acquisition de la partie souterraine des terrains concernés par le percement de la ligne de métro, on peut imaginer que la mise à disposition des parcelles souterraines appartenant à la ville ont fait l'objet de tractations entre la ville et la société du Grand. Entre nous ce type de négociations ne justifie pas un salaire brute annuel de 123 876€.

Le maire de droite extrême a bien fait d'essayer de nous vendre cette première justification, malheureusement pour lui, nous ne sommes pas des perdreaux de l'année. Pire, cette médiocre tentative ne peut que renforcer nos interrogations. D'autant que nous savons bien que l'essentiel de l'activité du conseiller spécial est consacré à l'urbanisme et à la promotion immobilière.

Voilà, un domaine qui est particulièrement sensible, près de 37 projets en cours ou à venir. Certes, cela nécessite de nombreuses et diverses compétences, pour autant cela nécessite-t-il un salaire brut mensuel de 10 323€. La question mérite d'être posée.