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FOLIO DU BLANC-MESNIL
13 décembre 2017

LE BLANC-MESNIL, FACE A LA DEGRADATION DES RESEAUX ET DU MATERIEL DES TRANSPORTS PUBLICS, LE TEMPS EST L'ACTION!

 

RER

 

Actuellement, nous sommes confrontés à une multitude de problématiques qui dégradent nos conditions de vie et de travail.

La question du logement, il y a, ici, au Blanc-Mesnil plus de 2000 demandes qui n'ont pas de réponse, la baisse de l'APL, la baisse des moyens budgétaires, les difficultés des offices sociaux d'HLM qui réduisent leurs capacités d'entretien et de rénovation, l'accroissement des expulsions locatives qui nourrissent le marché des marchands de sommeil.

La question du travail confronté à un chômage de masse, qui se conjugue avec un niveau du pouvoir d'achat en berne, ici, au Blanc-Mesnil avec des revenus moyens inférieurs au SMIC net, des retraités dont 20% vivent avec moins de 800 € mensuels et des conditions de travail toujours plus dures, sur un fond de précarité accentuée par la remise en cause du code travail qui va faire la précarité va devenir la règle.

La question de l'accès au travail dans des conditions de transport collectif de plus en plus dégradrées, ici, au Blanc-Mesnil, vous des milliers à subir la dégradation organisée du RER B. Pas une semaine sans incident, pas une semaine sans panne, pas une semaine sur des retards qui s'accumulent, par une semaine sans être transporté dans des conditions inacceptables.

Hier, les syndicats ont organisé une grève pour protester contre cette situation qui devient intolérable qui se conjugue avec une dégradation des conditions de travail des salariés de la SNCF et de la RATP.

Bien entendu, les médias aux ordres ont subitement été compatissant vis à vis des millions d'usagers pris « une nouvelle fois en otage ».

Bien entendu, à aucun moment il n' a été question des causes réelles et sérieuses qui ont provoqué le mouvement social. Aucun moment n'a été évoqué le désengagement financier nécessaire à l'entretien, la rénovation et à modernisation des réseaux et du matériel roulant.

Ce désengagement, cette réduction du niveau des investissements poursuit deux objectifs : le premier organiser la dégradation du service public pour rendre présentable la privatisation, le second la baisse des investissements pour accroître les subventions aux entreprises privées par l'intdermédiare du CICE et facilité la suppression de l'imôt sur la fortune.

Bref, précariser les salariés et dégrader leurs conditions de vie et de travail pour enrichir les riches.

Cette politique voulue par Macron est aggravée par la Présidente de la région Île de France Valérie Précresse avec le soutien du maire du Blanc-Mesnil Thierry Meignen. Les transports collectifs sont antinomiques avec leur politique néo-libérale d'où les hausses répétées du Pass Navigo et la baisse des investissements.

Au Blanc-Mesnil cerise sur le gâteau, le maire Meignen a vendu le parking nord de la gare du RER B à la Cogedim, supprimant ainsi près de 300 places de parkings tellement utiles aux usagers du RERB.

Le RER A et B transportent chaque jour 2,1 millions de passagers, le plus fort trafic européen. Cela souligne le besoin et leur utilité. Mais cela souligne aussi le déséquilibre urbain de notre région, concentration de l'habitat à l'Est et concentration des emplois à la Défense. Un en mot pour améliorer durablement la situation,il y a urgence un rééquilibrage habitat-emploi au niveau régional, en réduisant de manière importante le trajet habitation emploi.

Nous devons agir sur deux points : amélioration des réseaux et du matériel ferroviaire, arrêt de l'extension du pôle de la défense, en modifiant la taxe pour la construction de bureau.

Cette modification urbaine passe par le développement de l'accessibilité de la Seine-Saint-Denis et du Blanc-Mesnil en particulier.

Pour cela nous devons poursuivre et amplifier la mise en œuvre des lignes du métro régional automatique les lignes 16 et 17 qui permettront à notre commune d'avoir deux stations d'accès à ce réseau. Actuellement il y a danger, en effet, les néo libéraux Macron, Précresse, Meignen sont prêts à sacrifier les lignes 16 et 17, pour faciliter l'implantation du GDG Express qui aura un impact négatif sur le fonctionnement du RERB car il empruntera les voies du faisceau nord. Comment, pouvons-nous accepter la dégradation des conditions de transport des 900 000 usagers jour du RERB, pour une ligne de transport privée qui ne concernera que 20 000 privilégiés par jour.

Comme vous le voyez, les Blanc-Mesnilois sont très largement concernés par ces questions, d'autant plus concernés qu'ils sont confrontés à un projet d'urbanisme qui n'a aucune vision de long terme, qui évolue au grè des choix de la finance spéculative immobilière, qui bétonne uniquement en fonction de ses intérêts spéculatifs. Un projet qui n'anticipe pas les conséquences d'une augmentation de la démographie sur la nécessité d'améliorer les conditions de déplacement et surtout qui ne prévoit pas de préserver du foncier pour favoriser l'implanation d'espaces dédiés au développement économique et industriel

Non, Blanc-Mesnil ne doit pas devenir un ville dortoir.

Notre ville doit aussi tout mettre en œuvre pour favoriser l'arrivée d'emplois tertiaires et industriels, or aujourd'hui elle transfère du foncier dédié au développement économique vers la spéculation immobilière, voir les projet sur la zac Effel et à côté de la caserne des pompiers.

En 2013, la droite extrême nous promettait de Sauvez nos Pavillons, Nous savons aujourd'hui, que le modèle du maire de droite extrême de notre ville c'est le Plessis Robinson, sachez chers concitoyens qu'il ne reste plus que 13% de pavillons dans cette ville, sachez concitoyens que le Plessis Robinson compte 8429 habitants au kilomètre carré et que Blanc-Mesnil n'en compte que 6736.

Comme vous le voyez nous sommes loin des promesses électorales de 2014, la réalité est exatement aux antipôdes.

Le pire étant que la municipalité de droite extrême participe à tous les mauvais coups portés à nos conditions de vie et de travail, augmentation du Pass Navigo, la remise en cause des investissements concernant les transports publics et le soutien à toutes les politiques d'austérité voulues par Macron et le Medef.

Il faut, donc agir pour construire une politique d"aménagement et de construction d'infrastructures cohérentes pour de bonnes conditions de transport pour les usagers et de bonnes conditions de travail pour les salariés.

Aujourd'hui agir pour des transports publics de qualité, c'est aussi agir pour reconquérir le droit du bien vivre ensemble et construire Blanc-Mesnil pour toutes et pour tous.

 

 

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