EDUCATION NATIONALE: MEIGNEN EST MACRON COMPATIBLE, DES PREFABRIQUES ET LE DEVELOPPEMENT DES INEGALITES!

Dans le numéro 71 du journal « le lauristonnois » nous apprenons sans surprise, Meignen est phase à avec la politique éducative de Macron. Cet aveu, arrive quelques jours seulement après l'annonce de la mise en place de la sélection à l'entrée de l'université, sélection qui aura pour critère principal le fric.

Ce développement inégalitaire d'accès à l'éducation il est à l'oeuvre depuis avril 2014 sur notre territoire communal. Où les dépenses pour l'éducation sont toujours présentées comme un coût, alors quelles sont un investissement pour l'avenir de nos enfants et pour notre pays.

A chaque rentrée, Meignen s'insurge sur l'ouverture de nouvelles classes, ouvertures qui sont que le résultat de l'accroissement de la démographie scolaire à laquelle il contribue largement en faisant dégouliner le béton partout.

Il va permettre la construction de 3100 logements nouveaux sur la ville, mais, à aucun moment il présente un projet pour accueillir dans les meilleures conditions les milliers d'enfants qui vont occuper ces logements nouveaux. Si l'on considère que chaque appartement nouveau comptera en moyenne 0,8 enfants. D'ici à 2020, ceux sont 2480 enfants qui devront trouver une place dans une crèche, une école maternelle, élémentaire, un collège, un lycée.

Depuis avril 2014, pour accueillir les enfants la seule réponse de Meignen aura été que l'installation de classes préfabriquées.

En 3 ans, Meignen décide qu'accroitre de 8680 habitants la population de notre ville. Pour bien comprendre la signification de cette décision cette augmentation en 3 ans sera plus importante que l'évolution constatée entre 1990 et 2014.

La gauche pour cela avait construit une nouvelle maternelle, Les Poètes, agrandit les maternelles Macé, France Block Sérazin, Paul Eluard, construit l'école élémentaire Cotton et le cinquième collège,et permis l'ouverture un très grand nombre de classe que le contrat éducatif passé avec le gouvernement Jospin engendrait.

Meignen, vous avez beaucoup d'ambition pour le béton et de compassion pour les dividendes qu'il procure à la finance immobilière.

Pour notre part, nous avons une immense ambition pour assurer la réussite scolaire et éducative de tous les enfants Blanc-Mesnilois.

Dans ce cadre, nous attendons avec intérêt que nous vous présentiez un projet éducatif cohérent et de qualité.

Car pour l'instant, vos propositions se résument à la destruction des écoles Jean Baptiste Clément et Paul Langevin, du CIO des locaux de l'Inpection de l'Education Nationale et au transfert vers Cogedim des terrains que la gauche avaient mis à la disposition de l'Education Nationale et de la région Île de France, pour assurer l'évolution des lycées Mozart et Moulin.

Par ailleurs, pour confirmer votre totale identité de vue avec Macron et son très réactionnaire Ministre de l'Education Nationale, vous organisez un semblant de débat sur les rythmes scolaires. Nous disons bien semblant, car vous êtes en parfait accord avec le Ministre de Macron pour le retour à la semaine de 4 jours. Vous organisez un « pseudo référendum » dont vous serez le seul à dépouiller le résultat, car il semble que même la commission municipale chargée de ce dossier n'ait pas été réunie, alors ne pouvons qu'émettre les plus grands doutes sur la sincérité de cette consultation. Mais pour vous elle aura eu au moins un intérêt elle vous permettra de constituer un fichier thématique d'adresses courriel, qui vous sera nous n'en doutons pas très utile lors des prochaines échéances électorales.

Votre approche comme sur beaucoup de questions est purement idéologique , politicienne et consumériste. La prise en compte des rythmes de l'enfant vous est totalement étrangère, les questions de réduction des coûts est votre préoccupation essentielle et il y a fort à parier que le péri-scolaire sera privatisé et confier à l'officine de droite l'Ifac, dont nous mesurons « le succès » dans sa gestion des équipements de quartier.

Votre projet de retour au 4 jours, va entraîner un allongement du temps journalier de travail des enfants. Pourtant et tout le monde le sait toutes l'études démontrent que les acquisitions des apprentissages sont de meilleures qualités le matin. Ainsi, les élèves du Blanc-Mesnil, vont perdre une matinée qui leur était très utile.

Mais, vous n'avez que faire de la qualité des transmissions éducatives et des apprentissages scolaires, car vous n'avez que mépris pour les enfants des ouvriers et des employés.

Pour conclure Folio partage l'analyse faite par Antoine Prost, historien spécialiste de l’éducation :

« L’un des principaux problèmes que pose la semaine de 4 jours, c’est qu’elle laisse penser que toutes les heures se valent. Or raisonner ainsi c’est ne pas tenir compte des capacités d’apprentissage des enfants. Remplacer le mercredi matin par des heures de fin de journée c’est oublier qu’ils apprennent mieux le matin. On remplace donc des heures propices à l’apprentissage par des heures où les enfants sont fatigués et n’apprennent plus. Dans les faits, cela revient à diminuer le temps d’enseignement. Et nous n’en avons pas besoin......

…..Parce que, pour les enseignants, venir travailler cinq fois par semaine c’est très contraignant socialement. Prenons l’exemple de la région parisienne : le salaire d’un professeur des écoles ne permet plus d’y habiter, il est donc soumis à la migration pendulaire et passe deux heures dans les transports. C’est un vrai problème! Mais ce sont les intérêts des enseignants qui sont entendus avant tout avec cette possibilité de retour à la semaine de quatre jours, pas ceux des enfants. Ma position est de dire que, malgré tout, l’Etat doit prendre ses responsabilités et imposer les 4,5 jours. ….

…..Autoriser des semaines de 4 jours et d’autres de 4,5, c’est instaurer une inégalité entre les élèves. Or l’égalité entre les citoyens étant un grand principe constitutionnel, j’irais jusqu’à dire que cette mesure est antidémocratique.....

…..... Les classes favorisées ne souffrent pas de la semaine de quatre jours. Dans leurs milieux sociaux, leurs enfants ne cessent d’apprendre. Ils apprennent avec les copains, ils apprennent à table, où l’on parle de sujets variés, avec un vocabulaire riche. Mais ce n’est pas le cas pour les familles défavorisées, pour elles, pas d’école le mercredi cela signifie les gamins plus longtemps dans la rue. Cela n’a rien de nouveau, au début du siècle il y en avait déjà beaucoup, mais ils y étaient moins longtemps parce qu’ils avaient école tous les jours sauf le jeudi et le dimanche........

…....De 1960 à aujourd’hui on est passé de 30h à 24h d’école par semaine. On a donc enlevé un cinquième du temps scolaire. A titre comparatif, comme l’école primaire dure cinq ans, c’est comme si on faisait, en 2017, le programme des années 1960 en un an de moins. Les élèves d’aujourd’hui ont tous sauté une classe. A cela s’ajoute le fait que leurs enseignements se sont diversifiés : langues vivantes, code de la route… Je ne le déplore pas, mais il faut arrêter de faire croire aux gens que l’on peut faire plus avec moins. A ce rythme-là nous sommes simplement en train de préparer des générations d’analphabètes. »

En clair, Meignen participe activement aux développement des inégalités scolaires. Meignen est totalement Macron compatible.

MEIGNEN/MACRON C'EST LA DOUBLE PEINE POUR LES ENFANTS DU BLANC-MESNIL !