Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
FOLIO DU BLANC-MESNIL
27 septembre 2017

LIDL/ APRES L'EMISSION CASH INVESTIGATION UN ENTREPOT DE LIDL EN GREVE!

Un entrepôt de Lidl dans le sud-est perturbé par une grève
Un entrepôt de Lidl dans le sud-est perturbé par une grève Le mouvement de grève au Rousset qui a débuté mardi, doit durer au moins jusqu'à jeudi matin, selon les syndicats.@ AFP
Partagez sur :

Les salariés de l'entrepôt, épinglé dans un reportage de "Cash Investigation", se sont mis en grève pour dénoncer leurs conditions de travail. 

Des salariés d'un entrepôt de Lidl, distributeur épinglé dans un reportage de Cash Investigation mardi, étaient en grève mercredi pour dénoncer leurs conditions de travail et le licenciement, selon eux abusif, de l'un de leurs collègues, selon des sources syndicales.

Environ 50 salariés en grève. Le mouvement de grève au Rousset, dans les Bouches-du-Rhône, qui a débuté mardi, doit durer au moins jusqu'à jeudi matin, a précisé Christophe Polichetti, délégué syndical et secrétaire général de la CGT Lidl Provence-Alpes-Côte d'Azur. Aucun camion ne sort de l'entrepôt, qui emploie environ 150 salariés, depuis mercredi matin, et les magasins de la région pourraient connaître des problèmes d'approvisionnement en produits frais et en fruits et légumes, a-t-il affirmé. Environ 50 salariés sont en grève, selon lui. Contactée par l'AFP, la direction de Lidl n'a pas réagi dans l'immédiat.

Voir l'image sur Twitter

Le reportage, intitulé "Travail, ton univers impitoyable", pointait en pleine réforme du Code du travail des méthodes de management aux conséquences parfois très lourdes, chez Free/Iliad et Lidl, entreprise allemande. L'émission a établi son record d'audience historique avec ce sujet.

Les syndicats dénoncent des "abus de pouvoir". Les syndicats du Rousset (CGT, CFDT, UNSA et Sud) réclament par ailleurs la réintégration d'un collègue, licencié selon eux pour "faute grave" après avoir quitté son poste 17 minutes avant l'heure. "Il avait prévenu ses supérieurs et on lui reproche d'avoir prêté son badge à un intérimaire, qui sans cela, ne pouvait pas aller travailler", a relaté Christophe Polichetti. "C'est une sanction complètement disproportionnée", ajoute le représentant du syndicat UNSA, Frédéric Blanc, qui dénonce les "abus de pouvoir" dans l'entreprise. "J'invite la ministre du travail à venir nous voir, pour lui expliquer la réalité de comment ça fonctionne", ajoute-t-il.

Publicité
Publicité
Commentaires
FOLIO DU BLANC-MESNIL
Publicité
Archives
Newsletter
FOLIO DU BLANC-MESNIL
Publicité