BLANC-MESNIL: POUR SE PRESERVER ET PROTEGER SES ATHLETES L'EBM-JUDO NOUS DOIT LA TRANSPARENCE!

Le sport judo, cette passion Blanc-Mesniloise depuis la création du Maéda au centre social des Tilleuls il y a plus de 50 ans, est toujours au coeur du débat de la vie municipale. Au Blanc-Mesnil, nous aimons tellement ce sport que nous avons deux clubs. Cette situation est le résultat d'une crise existentielle et financière qui s'est produite au début des années 2000. Malgré,  une série de tentatives municipales pour revenir à l'unicité de la discipline au sein d'un seul club, la situation reste figée.

Donc, deux clubs, le BMS judo et l'ESBM judo, ils ont chacun un nombre équivalent de licenciés  environ 400 chacun.

La municipalité de droite extrême dès le début du mandat s'engage dans une politique volontariste vis à vis de ce sport.Elle accorde aux deux clubs des subventions de même niveau. Par ailleurs,elle signe un contrat d'accompagnement avec Annabelle Euranie licenciée au BMS-judo, pour permettre à cette championne de pouvoir se préparer dans les meilleures conditions aux compétitions internationales.

Brusquement, son attitude change, lorsque un responsable de BMS-judo a l'outrecuindence d'affirmer son autonomie et son indépendance. Cette décision est considérée comme un crime de lèse-majesté.

A partir de ce moment, tout est mis en oeuvre pour déstabiliser le BMS-judo. refus de lui accorder le gymnase Auguste Delaune pour organiser son tournoi international. Le contrat sportif triennal qui permet au club d'avoir une politique de moyen terme, devient un contrat annuel, le niveau des subventions est bloqué à 25 600€.

A contrario, tout se bonifie pour l'ESBM-Judo, les subventions passent à plus de 58000€ et toutes les facilités lui sont accordées.

En 2016, une étape supplémentaire est franchie. Le judo devient un outil de communication municipale et politique. Mise à profit de la conjoncture difficile à laquelle est confronté le LEVALLOIS SPORTING CLUB, premier club de judo national. En effet, cette association évoluant dans la sphère des Balkany est pointée  du doigt par la Chambre Régionale des Compte d'Ile de France qui met en exergue de nombreuses irrégularités.

Cette situation financière trouble, déstabilise la section judo de Levallois, dont la première victime est son équipe féminine. Comme vous le savez les athlètes de haut niveau sont de plus en plus souvent des professionnels, ils sont donc salariés. Le maire de droite extrême passe un accord avec les dirigeants du club de Levallois et une grande partie de l'élite féminine de ce club est transférée vers l'ESBM-judo.

Premier constat, le maire de droite extrême devient de fait le président de l'ESBM-judo, ainsi le club perd totalement son autonomie et son indépendance.

Deuxième constat, les athlètes transférées de Levallois vers l'ESBM-judo ont un coût, puisque le transfert a été effectué pour permettre a ces dernières d'être salariées.

Troisième constat, comment l'ESBM-judo peut assumer ce transfert alors que ses subventions sont de 58 000€?

Quatrième constat, à combien est évalué le montant annuel de ce transfert?

Cinquième constat, qui paie?

Le transfert des élites de Levallois vers l'ESBM-judo a quelques avantages, puisque l'équipe féminine de l'ESBM-judo est devenue troisème du championnat de France, cocorico. Mais dans le même temps son équipe masculine  est descendue en deuxième division. Cette modification structurelle de l'ESBM-judo si elle permet de communiquer, elle n'entraîne pas tous les licenciés du club vers le haut. C'est sans doute pour cela que les transferts de Levallois vers l'ESBM-judo vont se poursuivre vers son équipe masculine, puisque actuellement est évoqué l'arrivée de Pierre Duprat et de Cyril Maret de l'Accb qui avait quitté, lui aussi,Levallois l'an passé. Les déboires financiers du club de Levallois ne sont pas terminés, il semblerait que l'entraîneur ait recours aux prud'hommes pour défendre ses droits et nous le soutenons dans cette démarche..

Cette spirale des transferts et du professionnalisme, fait apparaître un club l'ESBM-judo à deux vitesses, le premier qui devient une vitrine pour la mégalomanie ambiante de la municipalité de droite extrême, le second devant vivre avec 58 000€ pour les 400 Blanc-Mesnilois licenciés de ce club. Néanmoins, les succès des professionnels, masquent de moins moins la modestie des  performances des cadets, des minimes garçons ou filles. Bref, le haut niveau n'a pas d'effet sur l'ensemble du club.

Mais une question reste en suspend qui paie, la municipalité de droite extrême va mettre en avant le sponsoring des entreprises qui travaillent pour la ville. Mais cette municipalité mégalomaniaque nous prend-elle pour des imbéciles. Le sponsoring des entreprises c'est nos impôts locaux qui le paie, car les entreprises ajoutent dans leur prix de revient l'argent qu'elles distribuent en sponsoring.

Dans ce dossier, nous parlons de plusieurs centaines de milliers d'euros peut-être entre 300 000€ et 600 000€ par an. La circulation d'un tel niveau d'argent ne peut en aucun cas se poursuivre sans la transparence la plus totale des comptes de l'ESBM-Judo, sans avoir la connaissance précise du statut du contrat de travail, du niveau de leur salaire et des cotisations sociales des athlètes salariés, sans  connaître la nature du contrat de travail des athlètes et du directeur technique du club salariés par la ville.

Nous allons alerter la chambre régionale des comptes d'Ile de France, pour deux raisons essentielles:

la première, aujourd'hui l'utilisation des finances publiques, la nature des marchés publics passés avec les entreprises, les contrats des salariés détachés doivent être transparent afin de permettre à chaque citoyen de pouvoir contrôler les décisions prises en son nom et leur coût.

La deuxième, c'est la protection des athlètes, car ils sont déjà dans en situation de précarité, dans ce cadre, il est de notre rôle de leur assurer la protection sociale et salariale à laquelle, ils ont légitiment droit. La situation qu'ils ont vécue à Levallois souligne cette nécessité de leur assurer la protection sociale qui à laquelle ils ont droit comme l'ensemble des salariés.

Donc, la transparence est une exigence, la protection sociale des athlètes salariés est une exigence.

Tous les athlètes de haut niveau non pas la notoriété d'un Teddy Riner, ils n'ont pas les mêmes revenus. Voilà, pourquoi il est urgent que l'ensemble des citoyens du Blanc-Mesnil est une vision claire et précise de la situation de l'ESBM-judo, nous devons savoir comment est tenu la comptabilité et en particulier savoir qui gère le sponsoring. En tout état de cause l'ESBM -judo devra produire au conseil municipal l'état de ses comptes et le rapport des commissaires aux comptes 2016. C'est l'intérêt du club, de ses dirigeants et de ses athlètes. Folio ne souhaite pas que l'ESBM-judo soit confronté à une crise qui serait une catastrophe pour lui et pour ses licenciés.

Pour conclure, nous sommes heureux de pouvoir apprécier les résultats de l'équipe féminine de l'ESBM-judo, nous rappelons, néanmoins, que le "journal municipal" est le journal de tous les Blanc-Mesnilois, dans ce cadre nous serions heureux de pouvoir y lire régulièrement tous les bons résultats des judokas du BMS-judo qui font briller haut les couleurs de notre ville, Folio du Blanc-Mesnil est pour l'EGALITE.