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FOLIO DU BLANC-MESNIL
17 février 2017

LE BLANC-MESNIL UNE DES DIX VILLES LES PLUS DANGEREUSES DE SEINE SAINT DENIS.

 

vidéo surveillance

Nous l'écrivons, ici, souvent, il faut avoir la mémoire longue. La ville du Blanc-Mesnil n' a pas brutalement surgie des entrailles de la terre féconde en avril 2014. L'avenir en préparation a permis de découvrir des sépultures gauloises grâce aux fouilles archéologiques préliminaires, à la construction d'une nouvel espace dédié au développement économique décidé par la municipalité de gauche.

Bref, en un mot, la police municipale n' a pas été créée en septembre 2014 comme l'affirme un baronnet local, mais en décembre 2013.

Le numéro 55 du Journal « municipale » consacre un long dossier à la sécurité publique, avec pour objectif essentiel de faire croire que rien 'existait avant l'arrivée de la droite extrême parée de toute les vertus, vous savez celle qui fait des leçons de morale et de probité et qui est prise les doigts dans le pot de confiture, tel François Fillon et Marine Le Pen.

Contrairement aux affirmations du journal « municipal », la ville du Blanc-Mesnil et sa municipalité de gauche ont été les premières à s'investir très sérieusement sur les questions de prévention de la délinquance et la sécurité publique.Notre ville a été la première en France à signer avec l’État un contrat local de sécurité qui comportait entre autre :

la mise en place de deux postes de police décentralisés, un au 4 Tours et un dans la cité Floréal et les effectifs de police du commissariat avaient été portés à 152 fonctionnaires de la police nationale, ainsi les premières équipes de police de proximité se sont développées dès 2000 au Blanc-Mesnil.

Ce travail a été saboté par Nicolas SARKOZY dès septembre 2002 . Ce sabotage se concrétise sur notre commune de la manière suivante : Suppression de 48 postes de fonctionnaires de la police nationale au commissariat. Fermeture des deux postes de police décentralisées et suppression de la gendarmerie nationale.

Cette mauvaise action contre la sécurité des Blanc-Mesnilois a été soutenue et encouragé par le maire actuel.Dans une telle situation il serait de bon ton que le maire du Blanc-Mesnil mette entre parenthèses ses rodomontades.

Jusqu'en 2012 au Blanc-Mesnil, les effectifs de police nationale étaient de 102 fonctionnaires soit 1 policier pour 509 habitants, chacun se souvient que Nicolas SARKOZY et François FILLON avaient réduire de 14 000 postes les effectifs de policiers nationaux. Aujourd'hui, au Blanc-Mesnil les effectifs ont passé la barre des 125 fonctionnaires de la police nationale, cette augmentation n'est pas due aux amis de droite de Meignen, mais aux ministres de gauche, mais reste insuffisante, notre commissariat doit retrouver à minima ses effectifs de septembre 2002.

Bref, la seule chose dont les Blanc-Mesnilois sont redevables Fillon, Sarkozy et Meignen c'est surtout d'avoir l'heureux avantage de payer deux fois, une fois avec leurs impôts sur leurs revenus pour la police nationale et une fois avec leurs impôts locaux pour la police municipale.

Le pire sur ce dossier c'est que cette double facturation n'apporte aucune sécurité supplémentaire y compris la vidéo surveillance dont on nous vante tant les effets bénéfiques.

Des statistiques publiés par un syndicat de policiers municipaux, nous indiquent que notre ville est dans les dix villes les plus dangereuses de Seine Saint Denis. Le Parisien qui n'est pas un brûlot gauchiste dans un article récent nous informait que dix femmes de notre ville avaient été agressées par le même homme et que le réseau de caméras avait été inutile pour empêcher ces agressions et favoriser son arrestation.

L'agression et le viol de Théo par 4 policiers agression,viol scandaleux et inacceptables ont engendré des violences toutes aussi inacceptables. Notre ville a été l'une des plus touchées et que constatons-nous, le réseau de vidéosurveillance n'a en aucune manière empêché les dégradations et les incendies volontaires de bâtiments publics et de voitures.

Bref, un important réseau de vidéosurveillance, une police municipale loin de prévenir, de surveiller ne servent qu'à constater les dégâts. Cette situation doit poser des questions à ceux qui dépensent beaucoup d'argent pour une inefficacité avérée

Des piètres résultats il n'y a vraiment pas de quoi pavoiser.

Sur dossier, surtout que la majorité de droite extrême n'essaie pas d'instrumentaliser une situation dont elle est très largement responsable. Pour notre part nous oublions pas la détresse sociale de la très grande majorité de nos concitoyens, nous contrairement à la droite extrême nous n'en faisons un bouc émissaire, nous ne voulons pas la chasser de notre ville, nous voulons avec elle imaginer et trouver des solutions qui permettront de réduire les inégalité et par là même engendrer un bien vivre ensemble.

Sur dossier, surtout que la majorité de droite extrême ne tente pas de se défausser de ses responsabilités, c'est elle et elle seule qui a cassé la police de proximité, c'est elle qui de 2007 à 2012 en taillant massivement dans les effectifs de la police nationale à dégrader durablement les conditions de vie et de travail des fonctionnaires de la police nationale et abandonner nos concitoyens

Ici, la gauche, parce que nous sommes Républicains, nous défendons le droit à la sécurité pour tous. Parce que nous sommes de gauche et Républicains nous croyons et nous agissons pour l'égalité entre tous les citoyens. Sarkozy, Fillon, Meignen eux ont un vision inégalitaire, elle se traduit dans la réduction des effectifs de la police nationale moins 14000 postes de 2007 à 2007, en faisant ce choix ils privilégient les villes dont les habitants ont des hauts revenus et des finances locales à l'aise au détriment des villes à majorité d'employés ouvriers qui ont besoin d'un État qui permet à tous de vivre en sécurité.

En un mot, la communication politicienne que distille deux fois par mois le journal « municipal », ne résout en rien le mal vivre que subissent nos concitoyens. La question de la sécurité publique dans notre ville exige la transparence et le débat public. Il y a urgence que la commission sécurité du conseil municipal soit réunie,afin que l' 'ensemble des éléments nécessaires à la mise en œuvre d'une véritable politique de prévention de la délinquance et la sécurité publique soit élaborée. L'action de la police municipale doit être réorganisée pour servir l'intérêt général pour ne plus être uniquement la faire valoir d'actions politiciennes qui n'ont aucune efficacité réelle.

Meignen affirme souvent qu'il agit pour nous, le problème c'est qu'il agit contre nous les employés et les ouvriers qui formons la majorité de celle ville.

Meignen a l'habitude de dire qu'il ne fait pas de politique, mais cette phrase récurrente est avant tout là pour masquer la réalité de sa politique, une politique toute entière dédiée à servir les intérêts de l'oligarchie financière et de la spéculation immobilière. Il est à l'image de Fillon, il met en œuvre le népotisme, lui, sa compagne et sa sœur depuis avril 2014 vivent grassement des indemnités que leur permet cumul des fonctions électives.

Comme le souligne avec des mots très justes le Tribunal Administratif de Montreuil, l'action municipale de Meignen n'a rien voir avec la promotion de l'intérêt général.

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