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FOLIO DU BLANC-MESNIL
7 février 2017

OPIEVOY: lorsque l'argumentation de Meignen s'écroule!

 

carton rouge

Après un rapide compte rendu des deux réunions, du 5 février 2017, sur le dossier Opievoy, il nous paraît nécessaire d'approfondir l'analyse, afin qu'en particulier les locataires de l'Opievoy est le plus d'éléments possibles pour mieux appréhender la situation afin d'avoir le plus de moyens pour agir avec efficacité.

La tenue de ces deux réunions sont avant le résultat des actions qui ont été menées, l'opposition des élus de gauche à la décision du 12 décembre 2016 et la sanction du Tribunal Administratif.

Dans les interventions du maire de droite extrême, peut d'éléments nouveaux.

La réponse négative de Drancy, qui doit être regarder avec beaucoup de prudence, d'abord parce que il apparaît que ce dossier d'acquisition de 2000 logements pour une facture de 67 millions d'euros, semble avoir été abordé au mieux sur un coin de table au pire par un simple échange téléphonique entre les deux maires et de plus cette version est contestée par le cabinet du maire de Drancy le 27 janvier 2017, lors d'une réunion à la préfecture de Bobigny, qui avait pour objet la gare de triage.

Nous devons aussi regarder avec une extrême attention, l'information selon laquelle le maire d'Aulnay, dans deux courriers, s'engagerait dans le processus de rachat par son OPH du patrimoine Blanc-Mesnilois de l'Opievoy. Cette information nous a été communiquée, comme devant servir d'élément pour répondre aux attendus du jugement du Tribunal Administratif, dans le cadre l'appel qui sera jugé au Tribunal de Versailles. Ces lettres que l'on se gardent bien de publier sont -elles des engagements fermes, où sont-elles des lettres ayant pour objet d'indiquer qu'un projet est en cours. En un mot, ces lettres sont-elles un véritable engagement ou font-elles parties d'une stratégie judiciaire, pour tenter de convaincre le Tribunal Administratif de Versailles.

Les locataires, les amicales de locataires et les élus de gauche du conseil municipal ne peuvent en aucun cas se contenter de paroles. Dans ce dossier qui concerne près de 6000 habitants de notre commune, la transparence est un exigence, donc MEIGNEN doit publier les lettres qui lui auraient été adressées le Maire d'Aulnay-sous-bois.

Maintenant, regardons les raisons exprimées par MEIGNEN à propos du refus téléphonique du Maire de Drancy. Ce dernier aurait refusé d'acquérir le patrimoine de l'Opievoy pour mettre en œuvre des projets important de réhabilitation du patrimoine de l'OPH de Drancy. C'est un argument tout à fait recevable, que vouloir préserver ses capacités financières pour servir les intérêts des habitants de Drancy. Cela fait tomber toute l'argumentation de MEIGNEN qui plaidait sur la taille « humaine des OPH de Drancy et d'Aulnay » pour mener à bien les réhabilitation du patrimoine du Blanc-Mesnil évaluer entre 30 et 40 millions d'euros. Cela souligne la méconnaissance de MEIGNEN sur la surface financière nécessaire pour mener à leur terme des projets de cette taille. Cette méconnaissance est un peu inquiétante de la part d'un responsable devant gérer une ville de 54 000 habitants avec un budget de plus de 130 millions d'euros.

Son argumentation sur la reprise du patrimoine de l'Opievoy par l'OPH d'Aulnay-sous-bois s'écroule. POURQUOI ?

Nous allons essayer d'être le plus clair et le plus simple possible. La démarche de MEIGNEN est la suivante, notre ville rachète le patrimoine Opievoy pour 67 millions d'euros, si la justice l'autorise, ensuite elle revend les 2000 logements à l'OPH d'Aulnay-sous-bois. Résultat la ville d'Aulnay-sous-bois par l'intermédiaire son OPH devient l'unique propriétaire du patrimoine de l'Opievoy. Dans cette configuration, la ville du Blanc-Mesnil n'aura aucun moyen de droit pour intervenir dans les choix de l'OPH d'Aulnay-sous-bois. En effet le fait d'avoir permis une transaction n'ouvre en aucun cas la possibilité par exemple d'être représenté au Conseil d'administration.

Donc, contrairement aux affirmations de MEIGNEN, ce choix ne donnera à la ville du Blanc-Mesnil la possibilité d'intervenir dans les orientations stratégiques de l'OPH d'Aulnay-sous-bois.

Imaginons que les affirmations de MEIGNEN aient un tant soi peu de réalité, sur une éventuelle présence au Conseil d'Administration de l'office d'Aulnay-sous-bois, cela signifierait que notre commune serait partie prenante au capital de cet office. Mais dans ces conditions,contrairement aux déclarations de MEIGNEN, cette opération aurait un coût pour les finances publiques de notre commune.

Donc, si MEIGNEN souhaite que nous apportions un peu crédit à son discours, il y a urgence qu'il nous informe sur combien va coûter à nos impôts locaux, ce nouveau tour de passe-passe.

Tout cela confirme le bien fondé des attendus du Tribunal Administratif de Montreuil, de suspendre cette préemption pour le moins extravagante.

Ainsi, il apparaît une nouvelle fois que les propositions de MEIGNEN ne résistent pas à une analyse sérieuse de la réalité. Le discours sur la proximité, sur les capacités nouvelles et efficaces qu'auraient notre ville sur le devenir du patrimoine de l'Opievoy, une fois celui-ci vendu à l'OPH d'Aulnay-sous-bois ne sont que des écrans de fumée, pour masquer les véritables objectifs qui sont la déstabilisation du logement social dans notre ville, pour favoriser le spéculation immobilière et financière.

Le discours du dimanche 5 février 2017 à Calmette et Jaurès met aussi en exergue, un manque de rigueur, un manque de fiabilité bien inquiétant pour l'avenir de notre ville, surtout que cela se conjugue avec un manque de sérieux financier comme nous l'avions indiqué lors du débat sur le budget primitif 2016.

 

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