Meignen désigner des boucs émissaires, ne vous empêchera pas d'être l'unique responsable de débâcle financière qui s'annonce

Le numéro 41 du journal municipal, vient de nous délivrer la véritable nature du maire de droite extrême, un petit personnage falot,sans empathie, violent, perclus de haine  qui n'aime pas Blanc-Mesnil et les Blanc-Mesnilois.

Folio condamne avec la plus extrême force la forme et le fond de l'édito paru dans la dernière livraison de ce qui devrait le journal de tous les Blanc-Mesnilois mais qui n'est que le journal des «Les Républicains amis de Sarkozy».

Cet édito est une provocation et nous devons la traiter comme telle. Une provocation qui n'a qu'un objectif masquer la réalité des conséquences de la politique mise en œuvre depuis avril 2014 sur les finances locales.

Cette politique de droite extrême menée par un petit groupe, qui coûte 923703€ par an à nos impôts locaux, alors que la Caisse Communale d'Action Sociale a un budget de 775 519,23€. Il est clair que le maire de droite extrême peut se permettre de donner son point de vue sur la question de la solidarité. Nous oublions pas que dans le même temps, les mêmes personnages privent la régie de quartier de plus de 200 000€, choix que ne fera qu'accroître le nombre de demandeurs emploi qui sont déjà 5900 dans notre commune.

Mais, la provocation a surtout pour objectif de désigner des coupables à la déroute financière de notre commune, alors qu'elle sera le résultat de l'incompétence et des choix ultralibéraux du maire de droite extrême et de son conseiller spécial.

Nous dénonçons cette politique des boucs émissaires. Non l'impasse financière en devenir n'est en aucun cas la faute des Blanc-Mesnilois les plus précaires.

La déroute, des finances locales, est inscrite dans le budget primitif 2016 qui a été voté par la majorité de droite extrême le 24 mars 2016. Elle s'explique par l'augmentation des dépenses de fonctionnement inutiles et somptuaire de 5,98%, par la baisse des dépenses d'investissement de 7,08%.

Nous n'oublions pas que pour équilibrer le budget primitif 2016, le maire de droite extrême et son conseiller spécial ont du vendre le centre d'entreprise Albert Einstein pour 10 618 500€. Bref, il brade le patrimoine communal, opération qui fera perdre à la ville 4 344 115€ jusqu'en 2020, oh ! que voilà de brillants gestionnaires.

Mais, la provocation est le plus souvent l'expression d'une angoisse et d'une grand trouille et oui la municipalité de droite extrême est inquiète, elle ne sait pas, comment elle va gérer les conséquences de ses choix financiers. En effet, le patrimoine communal n'est inépuisable, comment dans ces conditions boucler l'impasse budgétaire de 2017. Le conseiller spécial s'agite beaucoup, il espère vendre les terrains du Centre Technique Municipal, mais, la chose n'est pas simple, car il faut reloger les services techniques, mais la nécessité de vendre pour combler les dépenses de fonctionnement, interdit de racheter des locaux. Alors, le choix de la location vente des locaux des anciens établissements BOSCH, prés de serres municipales est à l'étude, mais chacun conviendra que cela ressemble fort à des choix à la petites semaines, qui ne paraissent pas très sérieux et brise la pérennité des budget à venir.

Donc, cette provocation nauséabonde est une bonne nouvelle, elle montre que la municipalité de droite extrême, commence à percevoir que sa politique n'est même pas digne d'une vulgaire petite agence immobilière. Cette politique de gribouille est de mieux en mieux comprise par la population et les Blanc-Mesnilois commencent à demander des comptes à juste raison.

Pour conclure, quelques indications, sur la réalité sociale du Blanc-Mesnil.

92% de la population active est salarié, dont 10% sont en CDD,intérim ou emplois aidés et 14% sont a temps partiel. La ville compte près de 5900 demandeurs d'emploi, et le taux de chômage des 15/4 est de 40%.

Le revenu médian est 1178€, les 10% des plus pauvres perçoivent un revenu inférieur à 357€ par mois, de plus un peu moins de 40% de la population de notre ville est située sous le seuil de pauvreté soit 961€ par mois. Les personnes qui ont un revenu supérieur 2500€ représentent 10% de la population de notre ville.

14% de la population est couverte par le RSA, un allocataire sur cinq a pour tout revenu que les prestations versées par la CAF. Une analyse IRIS montre que 22% vit dans un secteur où le revenu médian est inférieur au seuil de pauvreté ce qui correspond à 11440 habitants. La situation est donc particulièrement dramatique dans certains quartiers de la commune, parmi lesquels le quartier populaire des Tilleuls qui compte 2750 logements.

Au Blanc-Mesnil 231 personnes vivent avec le minimum vieillesse 800,80€ par mois, il y a 652 personnes touchent l'Allocation Adulte Handicapé qui est de 807,65€ par mois.Pour finir , en 2016, il y a aura environ 950 aides de distribuer par la Caisse Communale d'Action Sociale. En 2016, la CCAS dispose d'un budget de 755 519€ ce qui lui permettra de distribuer une aide moyenne mensuel de 66,27€.

Comme vous le voyez, l'édito du n°41 du journal «municipal» accumule la malhonnêté intellectuelle et l'incompétence.