Mairie du Blanc-Mesnil avis de recherche, le syndicat "FO" des communaux a disparu depuis avril 2014.

Mireille DINET, Philippe HOANG-MONG, Mourad Aït KACI, nous ne les oublions pas.

Hier, nous avons fait le point sur les engagements du maire sur les conditions de travail des fonctionnaires territoriaux où nous'indiquions qui ne valaient même pas le prix du papier sur lequel, ils étaient imprimés en mars 2014.

Mais faut savoir, que le syndicat FO des communaux, que nous ne confondons pas avec la Confédération Force Ouvrière, s'est engagé publiquement à soutenir la liste droite. Alors que ce syndicat communal n'avait jamais fait preuve de la moindre velléité d'action pour défendre les salariés de la commune et l'intérêt général. A quelques jours du second tour des élections, il appelle à la grève le jeudi 27 mars 2014. L'objectif étant d'aérer sa banderole (heureusement celle-ci n'avait que 4 piquets faute de quoi elle n'aurait pas pu être déployée) sur le marché du centre et devant la mairie,tout cela pour accréditer l'idée d'une situation catastrophique au sein du personnel communal.

Depuis, si l'on juge par son silence assourdissant, tout va bien dans le meilleur des mondes. Battu aux différentes élections professionnelles de 2014, ayant entre autre pas obtenu la majorité pour animer le CASC pour mettre en œuvre une politique souhaitée par la majorité municipale, cette dernière n'a pas hésité à rayer d'un trait de plume la volonté exprimée majoritairement et démocratiquement par les fonctionnaires. Cet outil de solidarité, est transféré vers un organisme extérieure le CNAS.

Par ailleurs, ce syndicat ne trouve rien à redire sur la détérioration des conditions de travail et sur le climat délétère qui règne depuis avril 2014 en mairie. Il a abandonné sa revendication:«La création d'un comité et d'un lieu neutre où les agents communaux harcelés, intimidés pourront«vider» et tirer sur la sonnette d'alarme pour parler de leur souffrance ET DE LEUR MALTRAITANCE.»

Pourtant, un fonctionnaire en octobre 2014 est mort dans des conditions particulièrement dramatiques, qui ont obligé la municipalité de droite extrême à venir se justifier devant le personnel réuni a Jean Bouin le 4 novembre 2014. Où un hommage vibrant et d'une grande dignité a été rendu Philippe HOANG MONG par ses collègues. Ce drame, nous le savons n'est que la partie immergée d'un mal vivre plus important. Et de cela, sûrement convaincu par les arguments tendant à faire croire à un complot odieux, contre la municipalité de droite extrême, fomenté par des blouses blanches, le «syndicat FO» ne sent pas dans l'obligation d'aérer sa banderole une seconde fois.

Face à ce silence assourdissant, nous aurions besoin d'explications, ne serions-nous pas dans ce que dénonçait le candidat UMP « assez de privilèges...Assez d'avancements distribués à la hâte …..» Nous serions étonnés de la part d'un maire qui proclame partout son mépris du syndicalisme de le voir accorder quelques hochets à des syndicalistes y compris de son clan. Cela ne se peut, mais il peut avoir des faiblesses, des faiblesses qui pourraient-être parfois tellement.......