Fermeture de DIA, le déménageur régional avait des doutes, il a laisser faire, le centre commercial Casanova est sinistré.

Début décembre 2015, Folio avait signalé la fermeture du magasin Dia, située dans le petit centre commercial Danielle CASANOVA. Il aura fallu prés d'un mois pour que le déménageur régional réagisse. En effet, dans le Parisien du 4 janvier 2016, il nous indique qu'il se doutait bien que que la reprise par CARREFOUR de l'enseigne DIA, ne pourrait pas concerner l'ensemble des supérettes. Il est vrai qu'il connaît le monde l'entreprise, il sait donc que dans ce milieu l'intérêt général compte pour rien.

Alors, qu'il avait des doutes depuis la reprise de DIA, par CARREFOUR, notre déménageur régional fervent supporter de libre entreprise à laisser faire le marché. Résultat de ce choix politique ultra-libéral, fermeture d'un magasin, des emplois en moins et l'environnement commercial du marché CASANOVA sinistré et sûrement encore des pertes d'emplois et un service en moins pour la population. Dans ce dossier les plus pénalisés sont bien sure les retraités. Dans le langage de Meignen cela s'appelle réinventer la ville. Bref, le quartier Sud est sinistrée.

Bien sure, il a plein de projets dans ses cartons, qui ont fait l'objet de croquis d'ambiance, qui sont bien entendus comme le proclame l'affiche des vœux 2016: non contractuel et sans engagement. Comme, il fait uniquement confiance qu'à la libre entreprise, il fait de vague promesse pour 2020. Mais ses promesses nous les connaissons, moins de béton qui se transforme en plus de béton, la restauration scolaire gratuite qui se conjugue avec des augmentations des tarifs, la culture est partout qui se transforme en promotion pour des animateurs télés à la ramasse et la promesse de plus commerces se transforme en moins de commerce.

En définitive, son mandat de déménageur régional s'inscrit bien dans ce qu'il sait faire de mieux casser le bien vivre ensemble au Blanc-Mesnil, comme le souligne la braderie des MPT. Nous n'en doutons pas le journal de propagande de la municipalité de droite extrême ne manquera pas de faire des bulles, mais la réalité c'est que depuis avril 2014, l'unique poissonnerie est fermée, la maison de la presse du bas de la gare est fermée, la supérette DIA est fermée.

Pour conclure provisoirement, sur ce dossier, un constat c'est le manque de réactivité, à moins que ce soit une complicité objective avec la grande distribution, en acceptant de fait la réduction de concurrence, comme quoi être favorable à la libre entreprise a ces limites lorsqu'il s'agit de permettre aux plus puissants de s'enrichir sur le dos des plus faibles et des consommateurs. Nous ne manquerons de vous tenir informer de l'évolution de ce dossier, pour éviter que la droite extrême le fasse passer à la trappe.

photo Le Parisien n/revenu