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FOLIO DU BLANC-MESNIL
5 décembre 2015

BAYAN MAHMUD, UN MIGRANT QUI FAIT BRILLER LES COULEURS DU FOOTBALL DU BLANC-MESNIL.

Alain Ramos

Ce matin le journal le Parisien consacre un article à un joueur du BMSF. Aujourd'hui le BMSF joue le 8° tour de la coupe de France. Dans l'équipe du Blanc-Mesnil, un joueur dont la vie est un roman Bayan Mahmud. A 15 ans il quitte clandestinement le Ghana, au fond des cales d'un bateau. Il pensait rejoindre l'Europe, il se retrouve en Argentine. Après mille et une péripéties ,il intégre l'Académie de Boca juniors, le club de Marandona. Encore mille aventures, une journaliste Amira Souilem le repère et lui propose d'écrire un bouquin pour faire connaître son parcours.Il rejoint l'Europe. Le bouquin sort en 2014, avec une préface de Marcel Desailly, originaire comme lui du Ghana qui écrit:" Rien en me prédisposait, moi l'enfant d'Accra, à devenir le capitaine de l'équipe de France en 1998. Rien ne prédisposait Bayan, le gamin de Bawku, à rallier les rangs de Boca juniors. Bayan était condamner à sombrer ou à percer il a choisi, au prix de nombreux sacrifices, la deuxième option."

Aujourd'hui il est en Seine Saint Denis, ce département monde, ce département solidaire, aujourd'hui il est au Blanc-Mesnil cette ville monde, cette ville solidaire. Aujourd'hui Bayan va défendre les couleurs du Blanc-Mesnil, nous sommes heureux de cela et nous sommes sures que sont choix du Blanc-Mesnil va lui ouvrir les portes d'une belle carrière prodessionnelle. tous nos voeux l'accompagnent.

Cet exemple souligne que nous sommes loin de la vision xénophobe développée par le journal municipal de propagande de Mr Meignen il ya quelques semaines. Nous sommes loin de la vision apocalyptique et porteuse de haine de la droite extrême qui dirige notre ville. Mais, nous en doutons pas une seconde, l'opportunisme de la droite extrême ne manquera pas de tenter de récupèrer cette belle histoire, car la droite extrême n'a aucune dignité et n'a aucun courage.

Ce moment est difficile pour notre nation, mais, comme l'écrit le Parisien nous voyons là un migrant dont le synonyme s'écrit courage, qui va cet après midi mettre tout son talent pour faire briller le maillot du BMSF. Nous sommes fières d'appartenir cette ville Blanc-Mesnil qui est capable de valoriser tous les talents et qui permet à tous les enfants du monde de se construire un avenir et à vivre ensemble dans la paix. Ne l'oublions pas Bayan Mahmud est orphelin ses parents ont été tués dans les guerres qui ravagent l'Afrique. Ainsi Blanc-Mesnil montre sa vraie nature, une ville solidaire, une ville de paix, une ville du vivre ensemble, qui n'a rien voir avec la face hideuse dont veut la travestir la droite extrême.

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