SORTIR DE LA PENSEE UNIQUE MORTIFERE POUR LE SALARIAT: construire une alternative de transformation sociale.

Le débat démocratique, sa force, sa vitalité est le meilleur moyen d'affirmer nos valeurs. Nos valeurs se sont celles des Lumières qui ont pour nom Liberté, Égalité, Fraternité. Ce que nous venons de vivre, loin de nous faire baisser les bras doit être une nouvelle et puissante énergie pour renouveler notre engagement pour construire une alternative de transformation sociale.

Les barbares ont voulu tuer l'avenir, en massacrant celles et ceux qui étaient épris de cette culture qui est le meilleur outil avec l'éducation pour tuer le terrorisme. Les barbares ont tué des femmes et des hommes, mais ils n'ont pas anéanti les idéaux dont ils étaient et dont ils sont à jamais porteurs.

Les barbares ne sont pas les enfants du Coran, ils sont les enfants des inégalités qui s'accroissent, des territoires qui sont pillés pour nourrir le moloch de toutes les oligarchies.

Les barbares sont les enfants perdus d'une République qui a laissé se développer des poches de misère où tout espoir de maîtriser un avenir meilleur a été anéanti, où la pensée unique a anéanti durablement les capacités de mener un débat sur les causes et les conséquences des choix imposés par l'oligopole financier. Depuis des décennies et des décennies seules les régressions sociales sont la règle, avec leurs cortèges de désocialisations. Où celles et ceux qui contre vents et marées mènent le combat pour un réel partage des richesses produites sont renvoyés aux poubelles de l'histoire, où le combat de classe est ridiculisé, marginalisé, ignoré, condamné par des médias aux ordres de la classe dirigeante qui n'oublie jamais de défendre ses intérêts de classe, en organisant la négation des intérêts de classe du salariat et comble du cynisme elle tente de faire croire que les sacrifices qu'elle exige du salariat, conduiront demain à un nouvel eldorado.

En écrasant le mouvement social, en marginalisant ses militants, la classe dirigeante a cru qu'elle avait gagné la partie, mais elle a ouvert la porte à une autre radicalité. En effet lorsqu'il qu'il n'y a plus espoir de vivre dignement, lorsqu'il n'y a plus de débat sur la nécessité d'un combat pour un réel et équitable partage des richesses produites, quand les appels de la société de consommation deviennent inaccessibles, les femmes et les hommes redeviennent sensibles à un bonheur dans l'au delà plus ou moins paradisiaque.Tous les sociologues, le soulignent la pratique et les phénomènes religieux régressent dans les sociétés où la prospérité fruit du travail commun se partage équitablement.

L'appropriation des richesses, par un nombre de plus en plus restreint d'oligarques, est facteur de lutte interne pour que accumulation des richesses soit de plus de plus concentrée. Nous ne devons pas croire que la guerre au Moyen Orient à pour cause la domination de tel ou tel branche de la religion musulmane. Les guerres qui s'y mènent depuis la chute du mur de Berlin n'ont qu'une cause unique le pétrole. A ceux qui croient encore que les Bush ont mené des guerres en Irak, pour imposer la démocratie doivent se réveiller. Ces guerres ont été que des guerres de pillages des richesses pétrolifères de la région et uniquement cela.

La phase actuelle, qui se déroule aujourd'hui, à pour origine la construction d'un pipeline pour amener le pétrole au travers de la Syrie vers la Méditerrané. Pour conduire ce combat le Coran à bon dos. Le pire du pire c'est que les oligarchies utilisent et manipulent des enfants qu'elle à conduit à la désespérance pour massacrer d'autres enfants pour créer les conditions qui leurs permettront un nouveau partage des richesses des pays qu'elles auront asservis.

Si nous voulons sortir de cette spirale mortifère, pour les peuples et les citoyens, nous devons changer de paradigme. Peut-être éteindre nos téléviseurs, où le rôle essentiel des médias est de nous abreuver d'images et de commentaires, d'une multitude de spécialistes, sur les conséquences et de tout mettre en œuvre pour éviter de nous parler des causes réelles et sérieuses de la catastrophe que nous fait subir depuis 40 ans l'idéologie ultralibérale.

Pour cela, il faut recréer les conditions du débat nécessaire, pour développer un nouveau rapport de force favorable aux salariés. Il est en effet plus acceptable , il n'est plus tolérable que tous les progrès techniques, toutes les augmentations de la productivité ne servent qu'à enrichir l'oligarchie financière au détriment des conditions de vie et de travail du plus grand nombre.

Oui il est temps de réaffirmer, que les intérêts du salariat, de la classe ouvrière qui sont les seuls créateurs de la richesse par leur travail, sont en antagonistes avec ceux du capital. Il y a urgence à de nouveau appeler un chat un chat, il n'est plus acceptable de voir s'accroître les égalités économiques, sociales, éducatives, culturelles, environnementales.

Il ne peut pas avoir de remise en route du progrès social si nous restons prisonnier de la pensée unique. Nous devons proclamer qu'un autre chemin est possible et créer les conditions d'une confrontation pour imposer une alternative de transformation sociale et environnementale à l'oligarchie financière.

La lutte de classe n'est pas un concept, la lutte de classe est une réalité. Il est temps de retrousser nos manches pour défendre les intérêts du salariat en imposant un autre partage des richesses produites par le travail.