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FOLIO DU BLANC-MESNIL
13 mai 2015

Monsieur Meignen, votre violence n'exprime que votre médiocrité et votre inculture!

 

justice

Alain RAMOS

Conseiller municipal.

 

 

Monsieur Philippe GALLI

 

Préfet de Seine Saint Denis

 

 

Le Blanc-Mesnil le 12 mai 2015.

 

 

Monsieur le Préfet,

 

La coupe est pleine, aujourd'hui à 15h20 Monsieur Thierry MEIGNEN maire du Blanc-Mesnil, dans la salle Eugène Le Moign de la mairie , m'a projeté sur le sol.

 

J'assistais comme membre de la commission d'appel d'offre, à l'ouverture des plis, concernant un accord cadre sur l'organisation de séjours à l'adresse des jeunes de la ville du Blanc-Mesnil. Étaient présents deux adjoints au maire et un conseiller municipal de la majorité, deux fonctionnaires territoriaux dont le DGST, le trésorier principal de la commune.

 

En début de séance j'ai posé trois questions concernant les propositions de séjours en direction des jeunes publiées dans le n°17 du journal municipal. Aussitôt le ton est monté, une adjointe au maire a été cherché le maire, qui est venu accompagné de son conseiller spécial. Il m'a menacé de porter plainte en diffamation, le ton est monté d'un cran et à cet instant le maire m'a bousculé, j'ai été renversé sur la table de réunion et je suis tombé à terre.

 

Après la réunion, je suis allé au commissariat du Blanc-Mesnil, j'ai été reçu par le commissaire principal qui, pour des raisons très compréhensibles, m'a conseillé de porter plainte auprès du procureur de la République. Ce soir je vais aller faire une visite médicale, car je ressens des douleurs assez vives dans le dos.

 

Voilà, Monsieur le Préfet les violences que j'ai subies aujourd'hui,je tenais à vous en informer. Je suis un élu du Blanc-Mesnil depuis 1977, j'ai été 23 ans adjoint au maire, je ne jamais connu une telle violence dans les rapports politiques au Blanc-Mesnil. Depuis avril 2014, je vous informe du climat délétère qui règne au Blanc-Mesnil. Les élus de l'opposition vous ont demandé d’être reçus, il me semble qu'il y a urgence à le faire.

 

Je vous prie de croire ,Monsieur le Préfet, en l'expression de ma haute considération.

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