Journal municipal n°219, premier tract de l'UMP/UDI, de quoi la nouvelle municipalité a-t-elle peur?

Le journal municipal n°219 a des relents nauséabonds. En effet, deux pages sont consacrées au camp de Roms qui s'est installé, il y a quelques mois, le long de l'autoroute A3. Des terrains qui sont la propriété d'entreprises qui ont entrepris les démarches nécessaires pour faire respecter leur droit, la justice a été saisie et elle a rendu son verdict.

Dans ce dossier à aucun moment les causes de la présence des 3439 personnes qui « vivent »dans 48 camps dans notre département ne sont abordées. Pourtant chacun sait qu'il ne suffit pas de s'attaquer aux effets, si rien n'est fait pour agir sur les causes qui font que des milliers et des milliers de femmes, d'hommes et d'enfants sont contraints de quitter leur terre natal. Rien n'est dit sur les conséquences des politiques ultra-libérales, qui sont les orientations politiques du maire actuel de notre commune, conduites par la commission de Bruxelles et approuvées par les gouvernements des états membres.

Personne ne peut nier que cette situation, qui est le résultat d'une politique qu'approuve sans réserve Meignen, est intolérable pour tous. Néanmoins nous ne pouvons que constater que malgré les rodomontades des maires UMP/UDI, la situation n'a pas évolué d'un pouce. De plus le ton compassionnel utilisé est scandaleux, d'autant qu'il ne dit pas un mot sur la situation sanitaire qui est d'une extrême précarité, alors que tout le monde sait que des vaccinations d'enfants sont nécessaires, urgentes et quelques uns d'entre eux ont besoin de traitements lourds pour survivre. Pour notre part, dans notre approche de ce dossier l'humain prime, sur les petites combines électoralistes. Heureusement que dans notre ville des femmes et des hommes s'investissent pour créer les conditions de solutions permettant que la dignité soit respectée.

Il faut dire que pour la droite extrême cette situation est du pain béni, elle lui permet d'éviter le débat sur l'augmentation de 48,93% du chapitre 6531 des indemnités aux élus, qui va coûter à nos impôts locaux, en six ans, par moins de 991000€ de plus. Cela lui permet d'envelopper de ténèbres les suppressions de subventions utiles aux 11600 salariés qui travaillent dans les 2345 entreprises de notre ville, aux locataires, aux copropriétaires, de baisser les subventions à la Ligue des Droits l'Homme.

Bref, continuer d'entretenir un climat nauséabond. Ces deux pages dans le n°219 du journal municipal confirment une chose, elles valident le fait que le faux tract distribué le samedi précédant le deuxième tour des élections municipales était bien un tract imprimé et diffusé par des officines UMP/UDI pour tromper les électeurs.

Ce journal n°219 marque un tournant dans l'histoire des bulletins d'information de notre commune, si personne ne nie que tout est politique, c'est la première fois qu'il devient un outil de propagande et de quelle propagande électoraliste.

Dans ce cadre, chacun pourrait se poser la question pourquoi la droite extrême locale ressent elle le besoin, moins d'un mois après son élection, de repartir en campagne, en portant des accusations mensongères sur la municipalité précédente de quoi a-t-elle peur. Certes, nous savons que la municipalité nouvelle à embauché un spécialiste de la chasse aux militants de gauche et qu'il doit justifier son salaire et son contrat n'est-ce pas monsieur Lasuisse, mais cela n'explique pas tout.

Pour notre part, nous avons un début d'explication, les avocats de la droite extrême ont étudié, les 4 recours en annulation des élections municipales de mars 2014 qui ont été déposés et il apparaît que les risques d'annulation et 'inéligibilité de Meignen sont sérieuses. Alors, le journal n°219 est le premier tract de la prochaine élection municipale et il s'inscrit dans la ligne de ce qu'a été la campagne qui vient de s'achever c'est à dire mensongère, calomnieuse et violente.