Thierry Meignen, comme NKM, ne tient jamais ses promesses plus de quinze jours.

Hier Jean-Christophe Lagarde indiquait «  NKM ne sait tenir plus de quinze jours une promesse », quelques instants auparavant Jean Louis Borloo dans un communiqué soulignait que l'UMP ne tenait pas ses engagements vis à vis de l'UDI-modem . Tout cela ne peut pas étonner les responsables politiques qu'ils soient de gauche ou du centre, nous savons tous que l'UMP et ses responsables ne tiennent jamais leurs promesses. D'ailleurs c'est Charles Pasqua qui a inventé la formule «  les promesses n'engagent que ceux qui les croient ».

Bref, l'UDI-Modem constate qu'il risque d’être les dindons de la farce, dans le jeu de billard à cinq bandes orchestré par NKM et Jean François Coppé.

Vous allez me dire que Paris n'est pas la Seine Saint Denis. Mais il y a des similitudes. D'abord il faut rappeler que le seul député de l'opposition dans le 93 est Jean Christophe Lagarde, tous les sortants UMP ayant été battus en juin 2012. Pourtant Éric Raoult essaie, par tous les moyens, de la faire à l'envers à l'UDI en Seine Saint Denis, afin de maintenir l'hégémonie de l'UMP sur le 93. Pourtant les dernières sénatoriales avaient fait la démonstration d'un véritable équilibre des forces à droite.

Au Blanc-Mesnil , l'UMP a imposé à la droite Thierry Meignen qui depuis quinze ans perd à toutes les élections. Il est l'unique responsable de cette situation. Il n'a rien à voir avec le gaullisme populaire, il a toujours méprisé les militants gaullistes tels que Madame Hersemeule et Monsieur Boussaguet, de plus si il a une adresse au Blanc-Mesnil il habite dans le seizième arrondissement de Paris, comment dans ces conditions peut-il comprendre les conditions de vie et de travail des Blanc-Mesnilois.

De plus les pratiques politiques de Thierry Meignen font que la section UMP du Blanc-Mesnil n'a pratiquement plus d'adhérents, selon nos informations il y aurait deux fois plus d'adhérents à l'UDI. Si il y a trois listes à droite en mars 2014, c'est aussi le résultat des méthodes du responsable actuel de l'UMP. Lors des dernières élections régionales son parti qui l'impose encore aujourd'hui a pris toutes les dispositions nécessaires afin qu'il ne soit pas en position éligible.

Si il y a des problèmes entre l'UMP et L'UDI-Modem à Paris, nous savons que la situation n'est guère plus brillante au Blanc-Mesnil. Thierry Meignen fait tellement de promesses qu'il régne actuellement au sein de l'équipe Meignen un climat de suspicion généralisée. Car après les promesses il va bien falloir ordonner la liste et il apparaît clairement qu'un grand nombre de pressentis va se retrouver gros jean comme devant. Il n'y qu'a voir l'ambiance qui régnait dans le hall de la mairie le 19 décembre 2014, il ne parlait que d'un sondage, il paraît selon eux qu'il est très mauvais pour Thierry Meignen. Il est clair que malgré les promesses faites, les jeunes des quartiers populaires vont être les premières victimes des manœuvres politiciennes qui sont déjà à l’œuvre, dans les rencontres feutrées où s'établissent la liste.

Cette situation n'est pas surprenante. Le responsable local ne fait aucune proposition, lorsqu'il fait des promesses celles-ci sont tellement démagogiques que tout le monde comprend qu'il joue déjà perdant car il sait qu'il n'aura pas à les honorer puisqu'il se sait perdant. Il n'entretient que des rumeurs et des raclures de caniveau ( lire sa dernière tribune libre dans le journal municipal). De plus en plus il apparaît comme un élu qui pendant six ans n'a rien fait, comme un élu qui ne lit pas les dossiers et ne comprend rien à la situation économique, sociale, culturelle, environnementale du Blanc-Mesnil.

Il sait qu'il va perdre c'est pour cela qu'il veut entraîner l'UDI-Modem dans sa nouvelle défaite. Jean Christophe Lagarde devrait y regarder à deux fois avant de se lier avec un tel boulet politique, lui et la ville de Drancy ont beaucoup à perdre en continuant d'accompagner un tel personnage D'autant qu'il y a une opportunité de faire une liste UDI avec des gaullistes authentiques.