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FOLIO DU BLANC-MESNIL
10 octobre 2013

Gare de Triage: pourquoi nous allons chez le Premier Ministre?

wagons acides sulfuriques

Les actions des riverains de la gare de triage et des collectivités territoriales ne s’arrêtent pas. Vendredi 11 octobre 2013, une initiative de la ville du Blanc-Mesnil, soutenue par le Corigat, se développera. Il s'agit de remettre au Premier Ministre, 1000 pétitions de Blanc-Mesnilois qui habitent dans le périmètre de 620 mètres. Des cars sont prévus pour accompagner la délégation qui sera reçu par les services du Premier Ministre, Cette délégation conduite par le maire et la députée de notre circonscription comprendra des élus du Conseil Municipal du Blanc-Mesnil et des représentants du Corigat.

Nos objectifs de stopper les dangers pour : vivre en sécurité, protéger notre patrimoine et assurer un développement harmonieux de notre commune.

L’arrêté préfectoral du 22 mars 2013, qui a été pris sans aucune concertation avec les élus et la population des villes concernées, ne résout pas les questions de dangerosité qu'il soulève et organise la ruine des communes de Drancy, Le Bourget, le Blanc-Mesnil et va appauvrir d'une manière considérable l'ensemble des populations des villes touchées par cet arrêté scélérat. En effet non seulement il ne permet pas la protection des habitants, mais il crée au cœur de la Seine Saint Denis un territoire de régressions de toutes natures.

L’arrêté préfectoral du 22 mars 2013 est un immense gâchis humain, économique, social et environnemental. Il est le résultat d'une technocratie hors sol et sans âme dont les pratiques ne sont pas pour rien dans le désarroi démocratique en cours. Cette technocratie administrative, sur ce dossier, a d'abord pensé à protéger ses intérêts, elle ne discute qu'avec ceux qui ont un parcours identique et sont omniprésents dans les cabinets ministériels, attentifs aux désirs des banques et aux réglementations ultra libérales de Bruxelles. Tout cela n'est plus acceptable, cela n'est plus tolérable.

Pourquoi aujourd'hui les potentialités d'accidents sont elles plus importantes qu' hier. La situation est le résultat de la rationalisation mise en place par La SNCF. La réduction drastique des gares de triage a pour effet mécanique l'augmentation du transit des wagons transportant des matières dangereuses et toxiques sur les gares restantes. Ce n'est pas un hasard, si le nombre de convois transportant des déchets nucléaires s'est multiplié ces derniers mois.

En clair ce n'est pas un hasard, si nous avons aujourd'hui un arrêté préfectoral, cet arrêté a été pris parce la potentialité des accidents s'est accrue du fait des choix économiques et stratégiques de la SNCF. Cet arrêté a été pris uniquement pour accompagner et protéger les choix ultra libéraux de rationalisation des infrastructures. Ces choix et l'accident de Brétigny-sur-Orge semble le démontrer se font sur la réduction des investissements destinés à la sécurité, voir les prises de positions des organisations syndicales sur ce dossier.

Le refus de la SNCF de dialoguer avec les riverains et les élus n'a que pour objectif de tenter de nous enfermer dans un choix gare ou pas gare. En dehors du mépris que cela exprime, cela montre l'ignorance des technocrates de l'esprit de responsabilité des citoyens. Nous réaffirmons ici, que nous sommes favorables aux transports ferroviaires, car nous savons que les transports routiers sont moins sures et plus pollueurs. Par ailleurs la gare existe depuis 1862, elle fait parti de notre histoire, les cheminots ont eu une part importante dans la construction économique et sociale de nos villes.Aujourd'hui ce qui pose problème ce n'est pas la gare de triage, mais les décisions prises par la SNCF qui la rendent potentiellement plus dangereuse.

La SNCF a pris des décisions qui sont porteuses de dangers potentiels plus importants. La SNCF doit être dans l'obligation de prendre toutes les décisions nécessaires pour les empêcher. Soit par le déroutement des wagons potentiellements dangereux, soit par des investissements permettant leur confinement.

Les habitants de la Seine Saint Denis qui ont subi déjà beaucoup en matière d'accidents industriels,et qui subissent plus que tous les autres les pollutions dues aux fractures autoroutières, en ont assez d'être les victimes et les payeurs de décisions économiques qui n'ont rien à voir avec l’intérêt général. Ils n'accepteront pas, de nouveau, de payer les dégâts de la rationalisation économique, ils refusent de voir leur sécurité mise à mal, ils refusent de voir leurs patrimoines dévalués, pour favoriser la distribution de gras dividendes, ils veulent que leurs villes puissent continuer à se développer harmonieusement.

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