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FOLIO DU BLANC-MESNIL
28 décembre 2012

Pour la sécurité et la tranquillité des Blanc-Mesnilois, il faut rassembler et travailler avec le ministre de l'Intérieur.

Samedi 22 décembre 2012 , sur le marché Danièle Casanova, la poissonnerie a été victime d'un vol agressif effectué par des hommes cagoulés. Ainsi le travail et le meilleur chiffre d'affaires de l'année ont été réduits à néant. Folio du Blanc-Mesnil exprime toute sa solidarité, son soutien et sa sympathie à toute l'équipe de cette poissonnerie. Nous demandons que la justice passe dans toute sa fermeté, car il ne peut y avoir aucune justification à ce type d'agression qui fragilise des travailleurs qui se lèvent tôt, pour gagner leur vie et offrir à leur clientèle un service de qualité.

Cet acte de délinquance, au delà du préjudice financier, moral et psychologique subi par les victimes, prive la population de notre ville, dans cette période festive d'un commerçant de qualité, puisque il est absent de nos marchés.

Cela est d'autant plus dommage que ce jeune poissonnier, par son engagement, a permis à notre ville d'être une rare ville de notre département à avoir une poissonnerie permanente. Nous ne pouvons qu'espérer, que cette agression ne le conduira pas à renoncer à être présent sur nos marchés, car nous savons, par expérience, que la diversité du choix est pour les consommateurs que nous sommes un gage de qualité.

Cette nouvelle agression, nous rappelle que la question de l'insécurité et de la prévention de la délinquance reste une question importante. Notre ville, comme notre département a beaucoup souffert pendant dix ans de la politique mise en place par l'ancien Président de la République. En septembre 2002, ce dernier supprimait quelques 45 postes de fonctionnaires de la police nationale, notre commissariat passant de 150 à 105 policiers. Durant la même période notre commune a vu sa population progresser de quelques 5000 habitants. En un mot comme en cent, les moyens de la police nationale ne sont pas à la hauteur pour assurer la tranquillité auquel nous avons légitimement droit.

Notre maire est intervenu auprès du ministre de l'Intérieur, il souhaite être reçu. Nous comprenons que face la détérioration des moyens de la police nationale qui s'exprime par la suppression de 10700 postes de policiers et gendarmes effectué par la droite en dix ans, le ministre de l'intérieur soit dans l'obligation de faire des priorités.

Nous avons cru observer, que ces priorités allaient vers les collectivités territoriales ayant fait un effort particulier, en se dotant d'une police municipale. Nous rappelons que ces efforts ont été faits par des municipalités de gauche comme de droite. Nous observons, par la même occasion, que notre ville reste une des rares communes de Seine Saint Denis qui ne soit pas doté d'une police municipale. Nous rappelons aussi que, lors des dernières élections municipales de mars 2008, 57% des suffrages exprimés avaient soutenu les listes qui proposaient cette mise en place.

Par ailleurs, nous restons persuadé qu'il n'y a pas de véritable politique de prévention sur le territoire de notre commune et que les choix effectués et ce quelque soit l'engagement de ceux qui participent, ne sont pas suffisants. Dans ce cadre, il serait nécessaire et utile que le maire, avec l'équipe du pôle de tranquillité municipale, organise pour le conseil municipal une ou plusieurs réunions de travail afin que celui-ci est une vision précise de la situation et un bilan des actions qui ont été effectuées.

Nous sommes de ceux qui pensent qu'il est urgent de renforcer d'une manière très importante les moyens du service de la jeunesse nous savons que ce sentiment est très largement partagé, pour notre part nous sommes disponibles pour travailler afin de renforcer et développer ce secteur d'activité municipale. Lors des élections de mars 2008, nous avions fait des propositions extrêmement précises, nous sommes prêts à en débattre pour le bien commun de l'ensemble de la population et en particulier de nos jeunes concitoyens.

Sur cette question, il nous faut rassembler, nos demandes seront d'autant plus écoutées et entendues quelles seront portées par l'ensemble du conseil municipal dans sa diversité. Ce rappel est d'autant plus important que certains dans notre département se sont engagés dans une voie populiste et politicienne, l'entretien des peurs ou autre clip démago-populiste qui font le lit de l'extreme droite , ne nous semblent pas la meilleur attitude pour trouver, avec Manuel Valls, les solutions les plus adaptées afin d'assurer enfin la tranquillité et la sécurité à nos concitoyens. Pour notre part nous observons, avec intérêt, la méthode et les choix Manuel Valls et travailleront avec lui pour construire des actions afin d'apporter satisfaction aux demandes légitimes des Blanc-Mesnilois.

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