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FOLIO DU BLANC-MESNIL
4 avril 2012

Quand, les commerçants de la galerie Plein Air seront entendus. Notre courrier du 19 mars, toujours sans réponse.

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L'article du Parisien édition 93, à propos du centre commercial Plein Air, «  les commerçants ne s'en sortent pas » a fait le buzz dans la galerie commercial. Il y a maintenant un sentiment de se sentir enfin écouté même si cela, malheureusement ne rempli pas la galerie.

En braquant le projecteur sur le fiasco commercial, des initiatives d'animations sont prévues pour les fêtes de Pâques. Mais, à l'évidence, cela ne va pas remédier à la situation catastrophique en cours.

Il apparaît aussi que des salariés qui ont eu la chance de trouver un autre emploi ailleurs, quittent la galerie. Inutile de préciser qu'ils ne sont pas remplacés. Bref, la sucette mis en avant «  la création d'emplois » est, comme, le reste une belle arnaque.

L'attention portée à la situation très difficile des commerces de la galerie, indépendants, succursales, franchisés commence à desceller les langues. Il apparaît de plus en plus que l'entreprise Frey, qui a commercialisé les cellules aux preneurs de la galerie, soit montrée du doigt par toute les parties sur ses démarches qui semblent de plus en plus troubles.

Tout cela confirme l'analyse que nous produisons depuis le début de ce choix, l'abracadabrant du maire précédant, validité par la nouvelle municipalité. La construction de ce centre commercial avait pour unique objectif une vaste opération de spéculation immobilière commerciale, qui n'a enrichi qu'un petit groupe d'initié. Comme l'a démontré l'augmentation de capital de l'entreprise Frey en juin 2011 et la rapidité avec laquelle elle s'est débarrassée du fardeau dès novembre 2011.

Dans ce dossier peu de gagnant, mais beaucoup de perdant d'abord celles et ceux qui ont cru aux histoires de l'entreprise Frey et les contribuables Blanc-Mesnilois.

L'actuelle majorité municipale a d'immenses responsabilités dans ce naufrage, non seulement elle a mis tout son poids et sa notoriété pour faciliter à l'entreprise Frey la vente de ce qui ressemble de plus en plus à du vent, comme elle a profité quelques jours avant le premier tour des élections municipales de 2008, de l'opération portes ouvertes organisée par les promoteurs de centre commercial. Forcement tout cela crée des liens, mais aujourd'hui les commerçants sont aux bord du gouffre, il faut donc que la municipalité assume la totalité de ses choix.

Les élus du groupe Le Blanc-Mesnil C'est Vous, Le Blanc-Mesnil Pour Vous ont écrit à monsieur le Maire du Blanc- Mesnil le 19 mars 2012, nous sommes à ce jour toujours sans réponse. Les élus demandaient que leur soit fait un bilan très précis de la situation. Ils demandaient et demandent toujours la mise en place d'un moratoire d'un an sur les loyers et que les conditions du droit à tenir un commerce dans cette galerie soient totalement renégociées, afin de prendre en compte le réel.

La non réponse et la déclaration en réaction à l'article du Parisien ne sont pas de bonne augure et soulignent l'embarras de la municipalité actuelle qui a accepté de poursuivre une opération qui est loin des espérances mirifiques présentées par le spéculateur promoteur d'immobilier commercial.

Pour notre part nous avons choisi notre camp, nous sommes du coté de ceux qui sont opprimés et nous allons amplifier notre action pour que le droit et le travail soient respectés.

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