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FOLIO DU BLANC-MESNIL
29 octobre 2010

CLAUDE BARTOLONE: A GAUCHE ?

Dans l’article sur l’augmentation les impôts locaux 2010, nous soulignions, ici, les responsabilités du président du Conseil Général du 93.

En effet, en deux ans de présidence, Claude Bartolone a augmenté de plus de 13% les impôts locaux départementaux. Bien entendu, la première année, cela était le résultat de la gestion calamiteuse de ses prédécesseurs, gestion qu’avait soutenu régulièrement le groupe des élus socialistes. La seconde fois c’était les conséquences de la politique régressive de la droite, certes, cela est une réalité, mais après une forte campagne de communication, le Président du Conseil Général du 93, s’est empressé d’accompagner cette politique de la droite en la faisant payer aux contribuables séquano dionysiens.

De plus ces augmentations des impôts locaux s’accompagnaient de réductions des investissements dans les collèges on est passé de 41M€ à 20M€, la suppression de la carte imagin’R ou des ordinateurs pour les élèves de 6 éme.

Mais, nous sommes à la veille des élections cantonales de mars 2011 et il faut préserver l’équilibre politique précaire qui permet aux socialistes de présider le Conseil Général. D’où la proposition de mise œuvre d’un plan massif pour les investissements dans les collèges.

Ce plan clientéliste, n’a trompé personne. Conçu sans concertation avec la communauté éducative, ce plan pour aider quelques amis à conserver leur siège de conseiller général est retoqué par le Conseil Départemental de l’Education National. Plan élaboré sans étude d’impact sur les finances exsangues départementales et sur la fiscalité. Les impôts locaux seront votés après les élections.

A cela s’ajoute la possibilité d’introduire des partenariats public prive. Moyens nouveaux élaborés par les ultra libéraux, pour permettre aux majors des BTP de s’en mettre encore plein les poches avec l’argent des contribuables. L’objectif étant de permettre aux amis du Fouquet’s de s’émanciper des règles de la concurrence. Avec un tel système on comprend que les PME réagissent. En clairs ces partenariats publics privés ce sont 15% de plus dans les poches des membres du premier cercle sur les 150 milliards d’euros annuels de commandes publiques.

Cette initiative de Claude Bartolone est d’autant plus surprenante que dans son parti elle est largement combattue. Il est vrai que nous sommes habitués aux effets tribunitiens des socialistes « à gauche à l’assemblée nationale et dans les médias » mais quand il s’agit de sauver des postes le pragmatisme est la règle.

Pas étonnant que ça tangue dans la majorité à gauche du Conseil Général, claquements de portes et noms d’oiseaux, on se croirait dans l’ex conseil municipal de Noisy le Sec.

Inquiétant quand cela s’ajoute aux ambiguïtés du PS sur la question de la retraite à 60 ans à taux plein et à leur silence sur l’exigence de l’augmentation du pouvoir d’achat des salaires.

Cette porosité, face aux contenus ultra-libéraux du « partenariat public privé », souligne que les socialistes et Claude Bartolone ne sont pas près de rompre avec la logique du capitalisme financier, logique qui impose, entre autre, la contre réforme sur les retraites et qui exigera demain la remise en cause de l’assurance maladie. Pour être crédible demain il faudra aux socialistes choisir entre les intérêts du capitalisme financier et la valeur travail.

Bien entendu cela sera au cœur des élections cantonales de mars 2011, nous participerons et nous serons très fortement impliqués dans cette séquence démocratique.

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