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FOLIO DU BLANC-MESNIL
6 septembre 2010

7 SEPTEMBRE :C'EST DANS L'ACTION D'AUJOURD'UI, QUE NOUS CONSTRUISONS L'ALTERNATIVE POUR DEMAIN.

Tout indique que le climat social bouge en profondeur. Les communicants de la droite et du Medef réunis se déploient, nous sommes loin des rodomontades du début de l’été.

Demain nous devons frapper un très grand coup pour défendre, protéger et développer notre système de retraite par répartition, notre système de sécurité sociale.

L’entreprise de démolition doit être stoppée. Sachons que toute leurs initiatives n’ont qu’un seul et unique objectif privatiser et alimenter tous les jours un peut plus la spéculation avec l’argent de notre travail.

Quelques exemples : au cours des universités du Medef de la semaine dernière madame Parisot désigne une nouvelle cible, après la régression de la retraite à 60 ans, celle de l’assurance maladie. Après la canicule, vous vous souvenez, la suppression du lundi de pentecôte, pour « financer » un quatrième volet de la sécurité sociale sur la dépendance. Résultat l’argent ainsi collecté est souvent détourné et ne finance que faiblement la création de maisons de retraite. Cet été la droite a proposé de rendre obligatoire, pour les salariés de plus de 50 ans un contrat d’assurance privée pour couvrir le risque de la dépendance. Ainsi un prélèvement nouveau qui ira essentiellement augmenter les bénéfices des sociétés d’assurances privées.

Comme vous le voyez il est très important d’assurer un immense succès à la journée du 7 septembre 2010.

L’objectif  de la droite et du Medef est de réduire, dés 2011, le nombre de départs à la retraite et de baisser le niveau des pensions. La régression qui se prépare va faire du système français de retraite un des plus dur d’Europe et accentuer les inégalités au détriment des plus fragiles.

Nous venons d’en avoir la confirmation éclatante, Woerth est un menteur, Sarkozy le soutient. Ils indiquent qu’ils agissent pour protéger notre système de retraite par répartition et pour éviter toute diminution des pensions. Ils savent pertinemment que ces mesures auront l’effet inverse. Ils savent pertinemment que leurs propositions vont entraîner une décote très importante et les femmes en seront les principales victimes.

Les propositions de Sarkozy, sur ce dossier, sont la démonstration qu’il ne répond qu’aux exigences des marchés financiers.

Bref, Woerth ment, par lui nous avons eu la confirmation que l’équipe de Sarkozy n’est que le serviteur de l’oligarchie qui les oblige à assurer le retour sur investissement qu’était le financement de leur campagne électorale. Ils n’ont plus aucune crédibilité pour défendre l’intérêt général.

A ce moment du débat il faut indiquer que le produit intérieur brut de notre pays a augmenté en dix ans de 1000 milliards de dollars. Cette augmentation est le résultat du travail des salariés. Face à cette progression, il nous semble légitime de nous interroger pour savoir qui en profite et comment se fait-il que ce progrès ne permet pas d’assurer la pérennité de notre système de retraite par répartition ?

Comme vous le voyez, nous avons les yeux grands ouverts, ce qui nous conduit à être exigeant vis-à-vis de la gauche et en particulier de la force principale de celle-ci. Les propositions de Martine Aubry ne font pas le compte. D’abord celles-ci entérinent et avalisent la réforme Fillon de 2003 qui avaient été très largement condamnées par le congrès de Dijon. Ensuite, après avoir indiqué qu’au cas ou la gauche reviendrait au pouvoir en 2012, elle abrogerait cette régression, il apparaît aujourd’hui qu’il n’en serait plus question.

Le PS se doit de préciser clairement sa position, son acceptation de fait des régressions précédentes, souligne son acceptation d’un recul de plus 20% du pouvoir d’achat des retraites. En clair le PS pour 2012 ne nous propose pas une alternative, mais une alternance. Cela ne fait pas le compte.

Sur ce dossier, nous ne devons pas nous étonner des positions claires obscures de la sociale-démocratie. Elle n’a pas résisté aux exigences de Reagan et Thatcher en 1983 et a remis en cause l’échelle mobile des salaires, conquête du mouvement social et du Front Populaire de 1936. C’est ce choix initial qui a été le premier élément déstabilisateur du contrat social, qui a pour résultat aujourd’hui une baisse entre 35 et 45% du niveau des salaires par rapport a ce qu’ils devraient être si ce choix funeste n’avait pas été accompli.

Il est clair que nous ne voulons pas d’un simple changement de personnel politique. Voilà aussi pourquoi nous devons demain mettre en œuvre le plus grand rapport de force possible, pour faire reculer la droite et mettre la gauche devant ses responsabilités.

Oui, dans le monde où nous sommes, il faut penser dur, penser des choses nouvelles.

Demain soyons nombreux pour protéger notre système de retraite par répartition, demain, soyons nombreux pour la retraite à 60 ans à taux plein.

C’est dans l’action d’aujourd’hui que nous construisons l’alternative pour demain.

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