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FOLIO DU BLANC-MESNIL
19 mai 2010

SAUVONS L'ECOLE PUBLIQUE

L’austérité c’est la réalité de la politique de Sarkozy depuis 2007. Le bouclier fiscal a un coût qui se traduit par le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

L’école publique est la principale victime de ce choix néo libéral. Bientôt 50000 postes  supprimés à l’éducation nationale.

Pour la rentrée 2011, pour satisfaire la spéculation financière, 16000 nouveaux postes doivent disparaître.

Jusqu’à maintenant le ministère avait trouvé des solutions qui ne touchaient pas directement les classes. Il apparaît aujourd’hui que pour atteindre les objectifs fixés par Fillon le 6 mai, il va falloir s’attaquer « au dur » en fermant un très grand nombre de classes dans le primaire.

Pour cela il a été demandé aux inspecteurs d’académie de faire la chasse au poste à supprimer et le ministre de suggérer : augmenter le nombre d’élèves par classe, supprimer des formations, faire assurer le remplacement par des vacataires, diminuer la scolarisation ou les places aux concours, transférer les précaires à qui veut bien les payer…..

Au Blanc-Mesnil déjà depuis plusieurs semaines la communauté éducative est mobilisée pour obtenir les moyens nécessaires à une bonne transmission des savoirs. Comme vous le savez nous constatons sur le territoire communal une progression sensible de la démographie scolaire.

Donc, notre ville va être confrontée à un double problème, d’un côté l’augmentation du nombre d’enfants scolarisables, percutée par une baisse des moyens drastiques de l’éducation nationale.

Nous risquons de revenir, plusieurs décennies en arrière, avec des classes à 30 voire 35 élèves. Dans ce cadre, ce sont les enfants des quartiers populaires qui, à nouveau, seront les plus pénalisés. Aux inégalités sociales s’ajouteront les inégalités scolaires.

Pour agir et obtenir les moyens nécessaires à une bonne scolarisation des enfants, nous avons besoin d’informations précises sur le nombre d’enfants inscrits, pour la rentrée 2010/2011, ainsi que leur répartition par secteurs scolaires.

Pour créer les conditions d’une mobilisation efficace, les parents d’élèves, les enseignements, les militants et les élus de gauche ont besoin de connaître la réalité de la démographie scolaire, cela est d’autant plus incontournable que lorsque un ministre de droite évoque la diminution de la scolarisation, nous savons que la première victime de ce choix sera l’école maternelle.

Nous avons demandé à l’adjoint au maire socialiste, délégué à l’éducation, de nous transmettre ces informations. Il nous a fait une réponse dilatoire, indiquant qu’il le fera en temps opportun.

Face la gravité de la situation ce type de réponse est inacceptable. Il est vrai que participer à la construction des mobilisations nécessaires pour faire obstacle aux mesures régressives, n’est pas, depuis deux ans, la préoccupation essentielle des militants socialistes du Blanc-Mesnil.

Mais ce recul devant l’action à entreprendre venant des socialistes locaux, n’est pas vraiment une surprise. En effet, nous savons les problèmes que rencontre la communauté scolaire du 93, avec le conseil général ou la majorité actuelle semble plus préoccupée, par le renouvellement de la moitié des conseillers généraux en mars 2011, l’intérêt électoral, avant l’intérêt général.

Par ailleurs que penser de la fermeture programmée de 5 collèges par le conseil général de l’Indre et Loire présidée par une socialiste fabusienne. Bref ces gens « à gauche » accompagnent sans état d’âme la politique de marchandisation de l’éducation voulue par la droite et le Medef. Et en ce qui concerne la présidente du conseil général de l’Indre et Loire elle a le cynisme de justifier sa position en déclarant le faire pour assurer une meilleure mixité sociale, comme par hasard, les collèges qui vont être fermés se situent majoritairement dans des quartiers populaires.

Bref, la situation est d’une extrême gravité, en particulier, pour l’avenir des écoles maternelles, il y a un effet de conjonction dans l’action gouvernementale entre les modifications des règles de fonctionnement pour l’accueil de la petite enfance dans les crèches et l’objectif de diminuer la scolarisation.

Nous devons avoir à l’esprit que dans notre pays la scolarité n’est obligatoire qu’à partir de 6 ans. Ce qui fait de l’école maternelle est le maillon faible et devons envisager que dans sa volonté de déstabiliser durablement l’école publique, ce président et ce gouvernement sont prêts à tout y compris à sacrifier sans état d’âme les écoles maternelles.

Voilà pourquoi le maire doit donner aux défenseurs de l’école publique l’ensemble des informations qui permettra de construire les mobilisations pour développer et défendre l’école publique et laïque.

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