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FOLIO DU BLANC-MESNIL
7 mars 2010

LE BLANC-MESNIL: BAGARRE ENTRE BANDES 2 BLESSES? CETTE SITUATION N'EST PLUS TOLERABLE

Nous n’arrêtons pas de le dire, ici au Blanc-Mesnil, l’aggravation journalière de l’insécurité sur le territoire communal devient de plus en plus intolérable.

Après les agressions contre les bus de ligne 148 qui privent de transports collectifs près d’un quart de la population de nôtre ville, hier soir une initiative de solidarité avec le peuple d’Haïti, organisée à la salle Delaune, est devenue le champs clos des bagarres entre bandes.

Résultat deux blessés graves par armes blanches. Cette aggravation permanente de la situation n’est plus tolérable et ne doit plus être tolérée.

Cette situation met gravement en danger les valeurs de la république et les droits de l’homme et du citoyen. Elle est la conséquence du développement continue et accéléré des inégalités sociales et de la déstabilisation voulue et organisée par la droite de l’ensemble des services publics, éducation, police, gendarmerie, solidarité.

Depuis 2002, en matière de sécurité, nôtre ville est sinistrée, suppression de 40 fonctionnaires de police et disparition de la gendarmerie.

Comme nous le réaffirmons depuis toujours, la réaffectation de 40 fonctionnaires de la police nationale au commissariat du Blanc-Mesnil est une exigence et elle n’est pas négociable.

La suppression de la police de proximité, par Sarkozy en septembre 2002, est l’une des causes essentielle de la situation que nous subissons aujourd’hui.

Il n’en reste pas moins que la responsabilité de la municipalité est aussi engagée. En effet,une politique municipale de prévention et de sécurité ne peut pas se réduire à une action tribunitienne se contentant, après chaque problème, de l’envoi d’un courrier au ministre concerné. Gérer une commune c’est agir, c’est prendre des décisions, c’est dégager les moyens financiers nécessaires.

Etre responsable c’est aussi choisir les femmes ou les hommes compétant pour conduire l’action municipale sur ce dossier or aujourd’hui ce n’est pas le cas. Dans ce cadre, des changements s’imposent et ils doivent être mis en œuvre dans les meilleurs délais.

Après le conseil municipal du mois de novembre 2009, le maire avait reçu l’ensemble des présidents de groupe, nous lui demandons qu’il les reçoive dans les meilleurs délais.

Nous réaffirmons l’urgence de mettre en place une police municipale, voulue  souhaitée par 57% des suffrages exprimés en mars 2008. Nous demandons le doublement des animateurs jeunesse et des éducateurs spécialisés, l’ouverture d’espaces  destinés à la jeunesse ouvert de 12H  à 2heures encadrés par des éducateurs spécialisés.

Ces actions sont indispensables et elles doivent accompagner une volonté politique capable de créer des emplois durables, d’augmenter le pouvoir d’achat. Il n’en reste pas moins incontournable et obligatoire pour la municipalité « à gauche » de nôtre ville d’assumer les responsabilités qui sont les siennes, en prenant les décisions qui s’imposent pour mettre en œuvre une politique de prévention et de sécurité digne d’une ville comme la nôtre.

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Commentaires
H
Vous ne semblez pas très bien informé. Peut-être l'auriez-vous été davantage si vous aviez été présent au concert de solidarité pour Haïti. Cela nous aurait épargné, de votre part, une instrumentalisation maladroite de graves incidents qui ont dramatiquement gâché le concert de solidarité. La bagarre ayant fait deux blessés ce week-end impliquait en effet des individus extérieurs au Blanc-Mesnil... Renseignez-vous avant de vous lancer tête baissée dans ce type de polémique. <br /> Sur le fond, vous savez très bien que la création d'une police municipale ne changerait rien. Ce ne sont pas dix policiers municipaux qui permettront d'assurer la tranquillité des 52 000 Blanc-Mesnilois. Ce type de mesure n'aura qu'un effet : la Ville se substituera à nouveau à l'Etat dont la mission est de veiller à la sécurité des citoyens à travers la Police nationale. <br /> Vous parvenez mal sur ce point à cacher les contradictions de votre discours : d'un côté, vous dénoncez, à juste titre, le désengagement en matière de sécurité de l'Etat; de l'autre, vous adhérez au pendant de ce désengagement que constitue le transfert aux maires de la politique de prévention et de sécurité en appelant à la création d'une police municipale... Vous jouez donc ici parfaitement, derrière vos vaines agitations populistes, le rôle d'idiot utile du pouvoir... Votre critique molle dissimule donc un ralliement objectif à la politique suivie par le Gouvernement en matière de sécurité.
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